Important projet de Centre de loisir et d’amusement familial au Club de golf
ÉCONOMIE. Un important projet est sur la table à dessin du Club de golf et curling de La Tuque, qui pourrait voir de nouveaux éléments s’ajouter à sa vocation. Le président, Marcel Germain a révélé à L’Écho de La Tuque que l’organisme travaille sérieusement sur un projet de Centre de loisir et d’amusement familial. D’un coût total estimé à près de 1,9M$ pour toutes ses étapes, le projet prévoit une réfection d’une partie des installations actuelles, qui continueront toutefois d’accueillir les activités traditionnelles de golf et de curling. D’importants travaux adapteraient cependant l’intérieur du bâtiment à sa nouvelle vocation. Importants travaux Le premier volet du projet sera d’installer une dalle de ciment sur le plancher de la salle de curling. «C’est le départ», estime M. Germain. On en profiterait pour refaire les tuyaux servant à produire les glaces du curling, convertir un refroidisseur à l’eau et rafraichir le garage à l’arrière du bâtiment pour entreposer des jeux amovibles. Une petite rallonge, construite derrière la salle, accueillerait les équipements de golf. On souhaite aussi rénover la cuisine et réaménager le sous-sol. Des tentatives ont déjà été effectuées pour des programmes gouvernementaux d’aide financière, mais ceux-ci peuvent couvrir 50 % des coûts d’un projet. Le président ne le cache pas : il recherche aussi des investisseurs qui seraient prêts à injecter de l’argent pour aider à ce projet de Centre de loisir et d’amusement familial. «On est capable d’en mettre, nous aussi», ajoute-t-il. En toile de fond, Marcel Germain veut démocratiser encore davantage les installations du club et démontrer qu’elles sont à la disposition de toute la population. «Le golf, ce n’est pas un sport de riche», insiste-t-il. M. Germain est déterminé à mener son projet à terme. Une étude a été complétée dernièrement pour évaluer les coûts du projet, à travers ses étapes. Diversifier l’offre de loisirs Outre le renouveau que cela apporterait aux installations du club, le projet viendrait combler des besoins en loisirs des familles latuquoises, qui, souvent, vont se distraire à l’extérieur. «Il faut suivre la société qui est très changeante», indique le président du Club de golf et curling. Les gens veulent bénéficier des installations des clubs comme celui qu’il dirige, mais sans nécessairement y être attachés en achetant une carte de membre. L’achalandage est toutefois très bon, soutient le président, qui remarque même une amélioration de la fréquentation du golf, du curling et du bar depuis trois ans. On sait que la salle de réception accueille régulièrement des conférences, des mariages, des funérailles, des soupers. Des sports comme le bubble hockey et pickleball ont été identifiés, mais plusieurs autres activités vont s’ajouter à la liste des nouveautés que permettront d’accueillir les salles. Aussi, on veut demeurer ouvert à toutes les suggestions. Des jeux gonflables et activités pour la famille pourront aussi être proposés dans ce nouveau centre, autant dans la salle de réception que dans celle du curling, l’été. Tous les équipements devront être amovibles et déplaçables de manière à ce que les salles puissent servir selon les besoins du jour. Le but : diversifier l’offre de loisirs pour toute la famille à La Tuque. Des activités qui demandent moins de temps et qui sont moins dispendieuses pour amener les familles à se divertir. Une grande implication Membre du club de golf et curling depuis 40 ans, M. Germain a l’appui de son conseil d’administration dans l’élaboration de ce projet. «C’est comme n’importe quel commerce. Si tu ne suis pas la parade, tu vas mourir. Nous aussi, c’est la même chose, il faut s’adapter, amener des changements». La trentaine de bénévoles (20 en été et 10 en hiver) donnent entre 5 000 et 700 heures de travail, soit pour l’entretien des verts du Club de golf ou pour la préparation des glaces au curling annuellement, en soutien aux employés réguliers. 120 personnes sont membres du Club de golf alors que 90 possèdent leur carte de membre pour le curling. Marcel Germain assure que le nombre de personnes qui pratiquent ces sports est toutefois nettement supérieur. « On voit un paquet de gens qu’on n’avait jamais vus. On les voit périodiquement». «On a une installation qui va de mieux en mieux, mais qui tient quand même à un fil», lance Marcel Germain, une affirmation qui justifie, selon lui, le besoin de diversifier davantage ses activités.