«Il n’y a pas une seule journée où je n’y passe pas» -Paul-Aimé Ducas
VOIE DE CONTOURNEMENT. Ceux qui ont vu Paul-Aimé Ducas militer à La Tuque pendant des années savent combien il avait le dossier de la voie de contournement à cœur.
En fait, ses premières présentations publiques pour alléger les effets du transport lourd remontent au 3 octobre 1974. Cela, non seulement pour les résidents du secteur où il demeure, soit la rue Bostonnais, mais aussi pour tous ceux qui habitent le corridor où passait la 155.
À l’époque, se souvient-il, c’était davantage une campagne pour l’élimination des freins moteurs qu’il menait, mais son action s’est peu à peu transposée vers une voie de contournement pour les véhicules lourds. Lui-même ancien camionneur, il connaît les aléas de ce métier.
«J’ai commencé ce dossier à l’époque du maire Lucien Fillon. Puis, il y a eu le maire André Duchesneau. C’est peut-être avec lui que ça aura été le plus facile», se souvient-il, faisant aussi allusion à l’opposition, à l’époque, que menait la Chambre de commerce face à ce projet. Le milieu commercial cachait difficilement ses craintes face aux pertes financières pouvant découler de la venue d’une éventuelle voie de contournement.
Aujourd’hui, il voit les bénéfices de la voie de contournement. Il apprécie énormément cette nouvelle tranquillité dont bénéficie La Tuque. «Il n’y a pas une journée où je n’y passe pas», signale-t-il, non sans fierté. Toutefois, il refuse de se voir attribuer à lui seul le mérite de la réalisation de ce dossier.