Hydro-Québec : rencontre qualifiée de positive à Parent

La conseillère, relations avec le milieu d’Hydro-Québec, Lucie Roy, a confirmé à L’Écho de La Tuque qu’à la suite des discussions avec les autorités municipales de Ville La Tuque et des intervenants du secteur Parent, deux génératrices seront installées dans le village en marge de la panne planifiée du lundi 6 août. On sait qu’une rencontre a été tenue mercredi à Parent en présence de représentants d’Hydro-Québec, du directeur général de Ville de La Tuque, Marco Lethiecq et du conseiller municipal Éric Chagnon. Selon Mme Roy, ces génératrices serviront à alimenter une habitation à loyer modique, le dispensaire du Centre de santé et une station-service. «Un camion réfrigéré de 53 pieds, à l’intérieur duquel une section plus froide sera disponible, sera mis à la disposition de la population et ce, à compter de 6 h lundi matin. Les gens pourront y déposer leur nourriture dans une ou des glacières. La nourriture réfrigéré pourra être déposée dans des sacs identifiés», précise Mme Roy. Le rencontre a été cordiale et a permis de bons échanges avec population, aux dires de Mme Roy. Pour le directeur général de ville de La Tuque, Marco Lethiecq, on devait s’assurer que l’économie du village soit fonctionnelle en cette période d’achalandage touristique et de répondre aux besoins essentiels de la population. «On a rencontré plusieurs utilisateurs des commerces, des dépanneurs, des habitations pour personnes âgées pour voir leurs besoins (…) La rencontre terrain s’était de voir avec les gens : quels sont vos besoin, avez-vous une génératrice, avez-vous un besoin d’une génératrice. Ça a été très positif, il y a eu une belle rencontre avec les gens. Ça a été franc», a résumé M. Lethiecq. «Les gens sont tannés de subir ces pannes-là à répétition, ça n’en finit plus» observe le conseiller de Parent Éric Chagnon, qui a assisté à la rencontre. Il affirme être content que les gens d’Hydro-Québec se soient déplacés, même s’il est déçu de certaines réponses qu’il a obtenues et de l’absence d’autres réponses qu’il aurait souhaité avoir. «Ils font des réparations pour ne pas qu’on ait de panne, l’hiver. Je pensais qu’ils venaient faire des réparations pour ne plus qu’on ait de panne. Après l’hiver, il y a le printemps et il y a l’été», martèle M. Chagnon. En toile de fond, la ligne alimentant le village, d’une longueur de 58km, est faite de poteaux qui, selon ses dires, sont minés par des fourmis charpentières et des pic-bois. «Je me fais dire : c’est loin, c’est en région éloignée. On va mettre les choses au clair : il y a des lignes électriques qui partent de Montréal et qui vont jusqu’à la Baie James», poursuit le conseiller municipal, qui ne connait pas la langue de bois.