Hydro-Québec inaugure ses installations Chamouchouane–Bout-de-l’Île

Le président-directeur général d’Hydro-Québec, Éric Martel, ainsi que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Jonatan Julien, ont annoncé la mise en service des installations de transport construites dans le cadre du projet à 735 kV de la ligne Chamouchouane–Bout-de-l’ÎleCe lien ouvrira une nouvelle fenêtre.

« Ces nouvelles installations permettront de répondre à la demande croissante dans le sud du Québec tout en assurant la fiabilité de l’ensemble du réseau. C’est un chantier d’envergure qui se conclut, soit le plus grand projet de ligne à 735 kV dans l’axe nord-sud depuis 25 ans. Plus de 1 250 personnes ont participé à la construction de quelque 1 000 pylônes depuis 2016 », explique Éric Martel.

Pour sa part, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, a rappelé que ce projet entraîne des retombées économiques importantes pour le Québec, soit plus de 1,1G$ en services spécialisés et en achats de biens et de matériaux.

On sait que la ligne traverse la Haute-Mauricie, à l’ouest. Hydro-Québec avait versé à La Tuque en guise de compensation un montant de 907 000 $, qu’elle a été affecté à son important projet de revitalisation du parc du lac Saint-Louis, en collaboration avec le Centre d’amitié autochtone qui y a aménagé son centre Sakihikan.

Les trois composantes du projet sont les suivantes :

  • la ligne de transport à 735 kV de 420 km de longueur qui relie le poste de la Chamouchouane, situé à La Doré au Saguenay–Lac-Saint-Jean, à la boucle métropolitaine de Montréal ;
  • le poste Judith-Jasmin à 735-120-25 kV situé à Terrebonne et raccordé à la nouvelle ligne, qui permettra de répondre à la fois aux besoins du réseau principal à 735 kV et à la demande régionale et locale ;
  • le tronçon de ligne à 735 kV de 19 km qui alimente le poste du Bout-de-l’Île, à Montréal.

Voici quelques faits saillants du projet de la Chamouchouane–Bout-de-l’Île :

  • Coût atteignant 1,3 G$ ;
  • 5 040 km de conducteurs (câbles transportant l’énergie) installés ;
  • 1 000 pylônes érigés ;
  • 33 000 tonnes d’acier utilisées ;
  • 2 500 000 heures travaillées lors de la construction.

«Grâce à ces nouvelles installations, les pertes électriques sur le réseau de transport d’Hydro-Québec diminueront considérablement tandis que la flexibilité d’exploitation de ce dernier sera augmentée, et ce, au bénéfice de l’ensemble de la clientèle», ajoute la société d’État.