Hydro et La Tuque, l’écart se creuse

HYDRO.  Le chef, Affaires publiques et médias d’Hydro-Québec, Serge Abergel, a exprimé une certaine frustration de la société d’État face à la sortie publique du maire de La Tuque et de représentants de la ville. «Des gestionnaires se sont rendus sur place pour rencontrer le maire la semaine dernière (et le 23 octobre). Le maire n’a pas voulu les rencontrer, et pas seulement cela, après 30 minutes, on a demandé à nos gens de quitter, qu’on allait mettre fin à la rencontre», rappelle-t-il d’entrée de jeu. Il s’explique mal le geste, puisque les responsables du réseau se sont rendus à La Tuque pour apporter des explications et discuter de façon constructive des améliorations qui peuvent encore être apportées. «On n’a pu échanger avec personne. D’un côté, le maire sort sur la place publique et nous attaque. De l’autre, quand on veut le rencontrer pour améliorer les choses, il n’a aucune écoute. On est un peu mécontent de la situation et c’est un mot bien doux que j’utilise», se désole M. Abergel. Quant aux monteurs de lignes, M. Abergel rappelle qu’il y en a trois en fonction à La Tuque dont deux qui y résident de façon permanente. Dans les cas de conditions climatiques extrêmes, on pré-déploie des équipes lorsqu’on sait qu’on en aura besoin. «On a un contexte climatique, on a un contexte géographique. Ce n’est pas le seul endroit au Québec où on a ces défis, il y a d’autres communautés plus éloignées où on a aussi ces défis. Notre travail est de s’assurer d’offrir le meilleur service possible, mais le service à La Tuque n’est pas différent d’autres villes de taille comparable », rapporte M. Abergel. Hydro-Québec est encore disposé à un dialogue constructif avec La Tuque, mais l’écart se creuse. «On a des conseillères, des représentantes de chez nous qui se sont fait insulter personnellement par le maire (…) On est très loin de ce qui est acceptable pour nous», poursuivait Serge Abergel. «Tant qu’on va être dans cette impasse, je crois que ça va être difficile pour nous de continuer», tranche-t-il.