Huit participants de Place aux jeunes découvrent la Haute-Mauricie

EMPLOI. Comme il le fait deux fois par année, le Carrefour emploi Haut-Saint-Maurice présentait, la fin de semaine dernière, son séjour exploratoire dans le cadre de Place aux jeunes en région. La fin de semaine a pour objectif de montrer aux jeunes de 18 à 35 ans tout le potentiel qu’offre la Haute-Maurice. On ne ménage aucun effort. Les jeunes ont pu effectuer la visite des industries John-Lewis, participer à un atelier sur la qualité et le coût de la vie à La Tuque, effectuer un tour de ville et même un survol de La Tuque en hydravion. Les participants ont également pris part à un déjeuner de réseautage avec différents employeurs potentiels. Tenue sous la forme de d’un «speed dating d’emploi», l’activité a permis à chacun d’eux de pouvoir passer 15 minutes en compagnie d’éventuels employeurs avant de changer de table et d’en rencontrer de nouveaux. Les participants se sont aussi imprégnés de la saveur locale en assistant à la soirée de clôture du Festival de chasse. Questionné sur leurs intérêts envers La Tuque, tous y voient une région où prime la qualité de vie. Ils souhaitent travailler dans des domaines aussi variés que la protection des exploitations des territoires fauniques, la mécanique industrielle, la voirie forestière, l’administration, la finance, la gestion de l’environnement et le génie civil. Pour Joël Joyal, de Ste-Brigitte-des-Saults, ce n’est pas qu’une question d’emploi. La Tuque est un milieu extrêmement accueillant. «Quand tu arrives ici, c’est tout petit et il y a une foule de possibilités dans plein de choses», affirme celui qui a effectué une formation en opération de machinerie lourde à l’École forestière de La Tuque. C’est d’abord par curiosité que Christelle Viviane Ibit a choisi de visiter La Tuque à la suite d’une foire de l’emploi à Montréal où elle a rencontré des représentants de Place eux jeunes en région. Elle a adoré son passage à La Tuque. «Les gens sont chaleureux, le paysage est beau, c’est comme si j’étais à la maison. J’hésitais entre La Tuque et une autre région, mais je pense que j’ai bien fait de venir ici». Pour Mélina Faucher, agente de migration de Place aux jeunes en région, même si la Haute-Mauricie vit une pénurie de main-d’œuvre comme partout au Québec, il n’a pas nécessairement été ardu de recruter les 8 participants, quoi qu’il y en a déjà eu jusqu’à 14 qui étaient intéressés de venir passer la fin de semaine à La Tuque, au plus fort du recrutement. «Il y en a qui se sont trouvé un emploi à l’extérieur, mais je crois que nous avons gardé la crème des participants», a-t-elle identifié. Comme vendre une région à des participants de Montréal et de Québec ? On parle d’abord de la qualité de vie qu’on retrouve. «Nous en avons qui ont participé en développement, autant financier, personnel, environnemental, urbain. C’est avec des entreprises qu’ils veulent venir s’établir ici», a remarqué Mme Faucher. Évidemment, l’équipe de Place aux jeunes en région prend le pouls des besoins des entreprises d’ici dans ses objectifs de recrutement de participants. Qu’en est-il du taux de rétention ? Il n’y a pas de chiffres précis sur la question actuellement, mais Mme Faucher assure que le taux de rétention est bon. «Il y en a qui choisissent de rester ici et d’autres, même s’ils n’ont pas d’emploi, déménagent quand même et s’arrangent pour trouver un emploi», a-t-elle aussi signalé.