Grande participation au premier colloque Vivre ensemble

COLLOQUE.  Le tout premier colloque «Vivre ensemble» a été couronné d’un immense succès. On attendait 150 personnes, il en est venu 155. Le colloque était présenté sous l’égide du Centre d’amitié autochtone de La Tuque (CAALT) via le Réseau local de services et avait pour objectif d’étudier différents aspects touchant la santé, les services sociaux qu’on veut rendre encore plus accessibles chez les Premières nations. En toile de fond, il y avait l’objectif de mieux connaître les Premières nations, qui représentent 30% de la population du Haut-St-Maurice. Deux conférencières, Carole Lévesque et Claudie Paul, ont levé le voile sur les réalités autochtones lors de conférences parfaitement adaptées à la région du Haut-St-Maurice. En après-midi, les participants se sont réunis dans des ateliers de travail, sous l’angle de partage de solution et d’idées. La santé, l’employabilité, l’éducation, les services sociaux et communautaires ainsi que les conditions de vie, voilà autant de thématiques qui ont fait l’objet de discussions et de réflexion. «Ça dépasse nos attentes. Quand on organise un événement de cette ampleur, on se demande si les gens vont participer. On était 155 personnes et on avait une liste d’attente», indique Christine Jean, directrice générale du CAALT. Cette dernière a signalé la diversité de gens présents provenant de différents champs d’activité du domaine de la santé, de l’éducation et des services sociaux. «J’ai souvent eu le commentaire que les gens en voulaient encore plus. Ça nous donne le goût de continuer, de faire d’autres éditions, de travailler. On voit que les gens sont intéressés, ils ont appris et ils veulent apprendre encore plus», mentionne pour sa part Dana Bouchard-Wimpory, chargée de projets en mobilisation au CAALT. La place plus importante que prennent les Atikamekw dans les commerces locaux, les besoins de formation pour mieux les connaître, l’arrimage entre deux cultures via des événements comme le spectacle d’ouverture du centre Sakihikan ont maintes fois été soulignés. Dans les ateliers, chaque participant était invité à mettre des actions concrètes en place, dans son travail, dans l’objectif du colloque «Vivre ensemble». L’événement sera-t-il de retour l’an prochain ? Plusieurs l’espèrent. Le post-mortem le décidera. «On va rapatrier de la satisfaction des gens par rapport aux colloques, mais on peut faire un retour pour savoir ce que les gens ont mis en place dans leurs organisations. Au lieu d’un compte-rendu de la journée, on veut que les gens n’oublient pas ce qu’ils ont fait aujourd’hui Au-delà de «Vivre ensemble», des participants ont suggéré «créons ensemble». «Vivre ensemble, on y est, mais «créons ensemble» a vraiment un sens incroyable», pense Mme Jean.