Gazoduq dévoile son tracé

ENVIRONNEMENT.  À la suite des consultations qu’elle a récemment menées, Gazoduq annonce un tracé préliminaire pour son projet de ligne de conduite souterraine de transport de gaz naturel vers Énergie Saguenay.

«L’entreprise est en mesure de présenter aujourd’hui un tracé préliminaire pour son projet, lequel se situe dans une zone d’aménagement privilégiée (ZAP). Cette ZAP de la conduite souterraine de transport de gaz naturel projetée a été identifiée avec un désir de minimiser les impacts sociaux et environnementaux», a indiqué l’entreprise.

On ajoute que les préoccupations soulevées jusqu’ici lors de rencontres publiques, en plus des données sur les territoires qui ont été fournies ont permis à l’équipe de Gazoduq d’éviter un nombre important de secteurs sensibles dans le corridor à l’étude, par exemple, les lacs, aires de protection des prises d’eau et d’eau souterraine et les aires protégées, que l’entreprise s’était engagée à éviter. Gazoduq indique que la ZAP évitera en grande partie les zones habitées qui se retrouvaient à l’intérieur du corridor.

Parmi les faits saillants, 163 km passeront par la Haute-Mauricie. 73% de la ZAP se trouve sur des terres publiques dans la région. Aucun lac ni aire de protection des prises d’eau et d’eau souterraine municipale n’est touché; et aucune aire protégée (ni projet d’aire protégée) ne se retrouve dans la ZAP.

Dans sa démarche d’information et de consultation amorcée en novembre 2018, l’équipe de Gazoduq a rencontré plus de 600 citoyens et plus de 130 groupes du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Haute-Mauricie, de l’Abitibi et du nord-est de l’Ontario sur le corridor à l’étude. «Une soixantaine de citoyens ont d’ailleurs participé aux consultations publiques à La Tuque et Parent en février dernier. En parallèle, un processus de consultation auprès des communautés autochtones a également été amorcé tôt dans le développement du projet afin qu’elles identifient ce qui pouvait entraîner des impacts pour elles, entre autres dans la poursuite des activités traditionnelles de leurs membres», ajoute Gazoduq.

Prochaines étapes

Parmi les prochaines phases, on veut «effectuer des inventaires de la faune et de la flore le long de la ZAP et analyser les différentes mesures d’atténuation nécessaires pour minimiser les impacts du projet, autant pour les communautés locales qu’autochtones. Celles-ci seront documentées au sein du dossier à être soumis à l’Office national de l’énergie, de même que dans l’étude d’impact environnemental de l’entreprise, que nous prévoyons déposer parallèlement auprès des autorités compétentes provinciales d’ici la fin de 2019».

«Nous sommes déterminés à ce que notre projet contribue de façon importante à la lutte aux changements climatiques à l’échelle mondiale, permettant ainsi au Québec de jouer un rôle de leader à cet égard. Nous nous engageons à poursuivre le dialogue avec toutes les communautés tout au long du développement de notre projet afin de minimiser ses impacts et de maximiser les retombées locales» a affirmé Louis Bergeron, président de Gazoduq.