Foresterie: une rencontre avec le premier ministre le 7 septembre
Près de deux mois après avoir sonné l’alarme quant aux conséquences des feux records qui ont dévasté jusqu’à maintenant près de 1,5 million d’hectares de forêt en zone intensive, un groupe d’organisations représentant des travailleurs, entreprises, entrepreneurs et communautés forestières sera présent, à Saguenay, le 7 septembre, dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec, M. François Legault, afin de discuter des mesures à déployer pour assurer l’avenir du secteur forestier vital pour l’économie des régions.
Des représentants de l’Alliance Forêt Boréale (AFB), l’Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec (AETSQ), l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF), la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) et Unifor seront présents à Saguenay lors du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec (CAQ) et espèrent avoir ainsi l’occasion de rencontrer le premier ministre. Le groupe a d’ailleurs fait parvenir plus tôt ce matin une lettre au premier ministre dans laquelle il lui demande cette rencontre afin de lui exposer sa vision concertée d’un Québec fort et fier de ses forêts.
Rappelons qu’en juillet dernier, le groupe avait sonné l’alarme quant aux conséquences des feux de forêt et demandé une rencontre avec le premier ministre Legault. Près de deux mois plus tard, sa demande de rencontre est toujours restée lettre morte et il demeure dans l’attente de mesures de soutien adaptées aux besoins sur le terrain des travailleurs, entreprises et entrepreneurs.
Pour les partenaires, le gouvernement se doit d’investir rapidement et massivement dans la remise en production des superficies affectées par le feu afin d’éviter qu’un grand pan de la forêt boréale québécoise ne disparaisse au profit de landes forestières composées de petits arbustes et de lichens. À défaut de quoi, on assistera à une perte colossale pour l’industrie forestière et ses travailleurs, mais aussi pour l’économie de nombreuses communautés du Québec. Pour les écosystèmes, ce sera une transformation radicale où les anciennes forêts laisseront place à de vastes boisés dégagés et de prairies ouvertes. Pour la lutte aux changements climatiques, cela représentera un déficit inquiétant pour la province en termes de séquestration de carbone.