Feu de broussailles au rang des Hamelin
Une quinzaine de pompiers municipaux ont dû se rendre dans le secteur du rang des Hamelin, où un feu de broussailles a pris naissance, mardi. Des travaux de brûlage y étaient effectués, mais le citoyen en a perdu le contrôle, notamment en raison des vents. C’est un feu d’une importante superficie, qui a même menacé la maison, puisque le revêtement extérieur a été noirci. «L’herbe était très sèche et le feu a brûlé beaucoup de terrain», note Alexandre Bilodeau capitaine à la prévention au service de protection contre les incendies de Ville de La Tuque. Un autre feu de broussailles a été combattu par les pompiers à Parent. Il menaçait un garage. Attention aux feux de broussailles M. Bilodeau souligne que tous les permis de brûlage émis ont tous été révoqués, en raison du danger d’inflammabilité. Signe que les humeurs de Dame Nature peuvent parfois devenir intenses : en peu de jours, on est passé du risque d’inondation au danger d’incendie forestier très élevé dans la région de La Tuque, notamment. Lorsqu’on envisage des travaux de brûlage, il est important d’en aviser la municipalité en demandant un permis. Sans frais, celui-ci peut aussi être émis au service d’incendies, sur le boulevard Ducharme, ainsi que dans les bureaux municipaux de La Croche, Parent, ainsi qu’à La Bostonnais et Lac-Édouard. «Cela nous permet de vérifier des éléments de sécurité pour s’assurer que tout est fait dans l’ordre», poursuit M. Bilodeau. En milieu urbain, on peut faire des feux de joie dans des foyers extérieurs recouverts, surélevé, entourés de pare-étincelles. Les risques de propagation sont diminués par ce type d’installation. Évidemment, il faut exercer une surveillance et s’assurer que les indices d’inflammabilité le permettent. À la demande des citoyens, le service des incendies peut même se rendre sur place pour vérifier la conformité des installations. «Dans la refonte du règlement effectuée en 2016, il est interdit de faire des feux à ciel ouvert dans le périmètre urbain de La Tuque», soulève M. Bilodeau. On le permet toutefois dans certaines zones touristiques, telles le Parc des Chutes ou les campings, car une surveillance accrue y est effectuée et on dispose des moyens pour contrôler les éventuels risques. Les feux de camp effectués dans des ronds de pierre sont considérés comme des feux à ciel ouvert. «On a vu des cas dans les années passées, où le feu s’est propagé entre les pierres, directement au sol. Avec un peu de vent, ça peut partir assez vite, surtout en période printanière», met en garde M. Bilodeau.