Engouement pour les fraises du Lac-Édouard

FRAISES.  Le propriétaire du San – Station Boréale au Lac Édouard, Simon Parent, n’est pas peu fier quand on lui parle des fraises produites sur ses terres.

En plus d’être distribuées chez Richelieu à La Tuque, les fraises du San se retrouveront dans plusieurs marchés Provigo très prochainement. Il s’agit d’une belle façon, selon lui, de faire connaître les produits des régions nordiques.

Ce qui le rend le plus fier c’est la mention sur le panier «Fraises certifiées climat nordique Lac-Édouard», sur chacun des paniers qui seront vus un peu partout au Québec.

«À La Tuque, on est de grands consommateurs de fraises. On calcule que jusqu’à deux paniers d’un litre par habitant sont consommés, incluant les bébés naissants […] Il y a une palette de fraises qui part tous les jours».

Il pense que le climat de Lac-Édouard, les différences de température le jour et la nuit peuvent jouer sur le taux de sucre, donc le goût, des fraises que son équipe y cultive.

Simon Parent indique que les fraises nordiques sont toujours meilleures d’année en année d’une variété à l’autre. «Je suis producteur de fraises aussi dans le sud du Québec et je peux faire le comparatif. Les fraises qui sont moins goûteuses au sud le deviennent dans le nord. On l’associe à deux choses : premièrement, le climat frais qui est bon pour la concentration des sucres et la durée d’ensoleillement. On va cueillir au mois de juillet, il y a beaucoup de chaleur, beaucoup de lumière et les journées sont très longues, par rapport au sud du Québec où on cueille dans des journées plus courtes. La photosynthèse c’est la machine à sucre. Tout ça, ce sont des conditions qui font que les fraises sont plus sucrées dans le nord que dans le sud», analyse-t-il.

«On n’est pas à l’abri d’une grêle ou d’un problème climatique, mais on a quand même une certaine régularité dans la production»

-Simon Parent