En place pour un Gâteau latuquois tout en normalité
LA TUQUE. « Enfin! », peuvent dire les organisateurs du Gâteau latuquois avec Alain Riendeau et Réjean Leclerc en tête. Après deux années sans spectacle et seulement en formule virtuelle, finalement le Complexe culturel Félix-Leclerc retrouvera tous les acteurs qui font de cet événement de générosité une réussite année après année le 4 décembre prochain.
« On revient avec notre formule traditionnelle cette année, lance un des organisateurs Alain Riendeau avec la bonne humeur qu’on lui connaît. La principale différence cette année, c’est qu’on ne reprend pas la formule de vente de gâteau, friandises et sucreries, parce qu’il existe encore certaines restrictions quand tu veux vendre de la nourriture. L’autre aspect, c’est la troisième année où on est associé avec la guignolée. »
La population pourra se déplacer au Complexe culturel pour voir les spectacles, découvrir les lots de tirages, et donner de l’argent autant pour le Gâteau latuquois que pour la guignolée, et aussi apporter les denrées pour la guignolée. On retrouvera aussi des points de services pour le don de denrées à la Caisse Desjardins, au dépanneur Bel-Air, au centre municipal de La Croche, ainsi qu’au sous-sol de l’église Saint-Zéphirin.
Il y aura aussi la possibilité de faire des dons en ligne via la page Facebook du Gâteau latuquois, ou par téléphone.
On se souviendra de l’année record l’an dernier alors que plus de 120 000$ avait été amassé lors de la journée. Qu’est-ce qui explique cette générosité alors que le Gâteau latuquois ne se déroulait pas de la façon traditionnelle que l’on connaît? « J’y vois un aspect positif à la pandémie dans le sens où les gens ont été privés de beaucoup d’activités et de voyages. C’est comme si le fait d’avoir été confiné, ça fait diminuer les occasions de dépenser pour les gens mieux nantis, et les gens ont pris conscience que les gens plus démunis pouvaient avoir des barrières supplémentaires », exprime M. Riendeau.
Le coorganisateur du Gâteau latuquois ne cache pas que les espérances sont élevées encore cette année en termes d’objectif. « On est tous conscients qu’il y a une augmentation du coût de la vie. Les gens sont conscients que cette pression est encore plus importante pour les personnes plus démunies. On a vu beaucoup de nouvelles personnes s’inscrire à la centrale alimentaire. Les inscriptions pour la guignolée sont débutées, et c’est parti en force. On sent déjà qu’il y aura une augmentation des demandes cette année. »
Contrairement à d’autres organisations, beaucoup de gens de la population s’impliquent pour réaliser du bénévolat lors de cette journée. « C’est toujours un heureux problème pour nous. On a beaucoup de bénévoles, alors on essaie de faire le plus de place possible pour que tout le monde puisse trouver son compte », ajoute M. Riendeau.