Église St-Jean Bosco : sursis jusqu’en août
ÉGLISE. La journée du mercredi 11 avril a été importante pour l’avenir de l’église St-Jean Bosco de La Bostonnais, mais elle n,a pas généré une aussi grande participation que l’aurait espéré la porte-parole du projet de l’église St-Jean Bosco, Rachel Fluet. Elle a semblé déçue de voir que seulement 20 personnes se soient exprimées à l’occasion d’un référendum le mercredi 11 avril. Une rencontre citoyenne, en soirée, a permis d’en savoir un peu plus sur les intentions des paroissiens de La Bostonnais. Mme Fluet n’a pas caché avoir trouvé cette rencontre plutôt difficile. «La rencontre m’a déçue un peu, il y avait des gens très négatifs, qui voulaient mettre fin à tout ça immédiatement, le soir même», a-t-elle remarqué. Elle s’explique mal comment des résidents n’envisagent pas de donner une chance aux promoteurs de ce projet de le faire valoir. Par contre, 15 personnes ont manifesté l’intention de s’impliquer dans le projet de l’église. Mme Fluet espère que la population se rangera derrière ces bénévoles. Suite à cette rencontre, il a été décidé que tous les bénévoles qui ont manifesté l’intention de s’impliquer vont se rencontrer, ce samedi, à 13h30. «On lance un appel à des gens qui voudraient se joindre à nous et on va regarder la situation. On va monter le projet, en faisant des différences, pour que ce soit moins lourd. On a tout l’été pour voir si ça fonctionne ou pas. Ils nous donnent (la Fabrique) jusqu’au mois d’août», mentionne Rachel Fluet. En août, soit l’église sera mise en vente ou encore un organisme à but non lucratif sera formé afin de mettre en branle le nouveau projet. Les bénévoles auront donc du temps pour préparer un plan d’affaires et en évaluer la viabilité. «L’équipe de marguilliers leur a effectivement donné jusqu’à la fin août pour préparer leur projet», confirmer le marguillier François Fortin. Selon ce dernier, l’équipe de Mme Fluet devra faire la preuve que le projet sera viable, puisque la Fabrique ne souhaite pas que l’organisme à but non lucratif qui prendrait la relève vive des difficultés. En août, si le projet est viable, cette corporation pourra prendre la relève. Elle bénéficierait d’une enveloppe annuelle allouée par la fabrique de 2 000 $, pour conserver un lieu de culte, pour des funérailles ou autres événements spéciaux. Mais les célébrations eucharistiques n’y seront plus présentéesde façon régulière, comme c’était le cas auparavant. Avec l’arrivée d’une nouvelle coopérative, la paroisse «deviendrait non propriétaire des lieux, mais une voix au conseil d’administration et un locataire parmi d’autres pour partager les lieux, apportant une contribution proportionnelle à 33% des montants de CVA reçus des paroissiens de La Bostonnais plus 100% des quêtes de funérailles s’il se trouve encore possible d’utiliser les lieux pour cela», peut-on aussi lire sur la page Facebook de la paroisse St-Marin-de-Tours.