Du monde en ville

Les 1300 Atikamekws qui se sont retrouvés, malgré eux, en territoire latuquois ont un impact sur l’économie locale.

Neuf fois le soleil s’est couché sur le village de Wemotaci sans ses habitants. Ceux-ci n’ont pas pour autant cessé d’aller s’acheter une crème glacée au dépanneur, un lunch au restaurant ou une bière au bar du coin.

 

Carol est le conjoint de la propriétaire du dépanneur Carrefour, il n’a pas eu le choix de venir en aide à sa bien-aimée dans la folie des derniers jours « On capote, je te l’dis, on capote, le chiffre d’affaires a presque doublé. Au début, on a manqué de stock partout, on a dû faire livrer d’urgence », a-t-il révélé au journal. Suzanne Haché, propriétaire du bar Le Vénus, a dû également faire des heures supplémentaires pour pallier l’augmentation de la demande « On a eu beaucoup plus de monde que d’habitude, nos revenus sont en hausse. J’ai fourni gratuitement un buffet froid pour 80 personnes afin de les remercier, et de les soutenir dans leurs épreuves aussi. »

L’entreprise de l’année 2009, un synonyme de travail

C’est le restaurent Ti-Croc qui écope et récolte le plus cependant. C’est que la sécurité civile a sélectionné l’entreprise de l’année 2009, pour fournir 2700 repas par jour aux réfugiés. « J’ai la meilleure clientèle et le meilleur personnel qu’un restaurant peut avoir, souligne le propriétaire Patrick Moisan. J’ai 45 employés qui travaillent 20 heures par jour et ils gardent le sourire. »

En contrepartie…

Les recettes n’ont pas été bonnes partout, les pourvoiries et les Zecs ont souffert du désastre qui affecte actuellement le peuple atikamekw. Plus de détails sur la situation des emplacements de villégiature bientôt sur le site de L’Écho de La Tuque.