Du minerai présent à Lac-Édouard
Au mois de septembre dernier, l’entreprise Vior a procédé à l’acquisition d’une propriété de nickel-cuivre à Lac-Édouard de la compagnie Inco Limited pour une somme de 175 000$.
En octobre dernier, Vior a procédé à une campagne de reconnaissance et de prospection sur le terrain dont il est propriétaire. Les résultats préliminaires de ces travaux indiquent que le système minéralisateur est beaucoup plus vaste que prévu. Des travaux de géophysique suivront dès que possible sur les secteurs d’intérêt.
Des affleurements de gabbros et de pyroxénites à sulfures disséminées ont été découverts à quatre kilomètres à l’est nord-est et à trois kilomètres à l’ouest sud-ouest de l’ancien site de la mine de Lac-Édouard. De plus, quatre blocs de sulfure semi-massif anguleux ont été découverts près d’un horizon de brèche à fragments de pyroxénites minéralisées à 500 mètres au sud sud-ouest de l’ancienne mine.
La mine du Lac-Édouard a été en opération en 1973 et 1974, à huit kilomètres avant le Lac-Édouard, près du lac Boulot. Une trentaine de personnes y travaillaient. La mine est d’une superficie totale de 4125 hectares. Le dépôt de l’époque a produit environ 400 tonnes courtes de nickel et 200 tonnes courtes de cuivre à partir de 48 000 tonnes de minerai. «J’accueille cette acquisition de la compagnie Vior avec réalisme et réserve, indique le maire de Lac-Édouard, Larry Bernier. C’est un coup de dé. Personne ne connaît la richesse du sol à moins de l’exploiter. Peut-être qu’il pourrait y avoir de la création d’emploi mais ça dépendra de la teneur du minerai.» «Le nickel est un métal rare et nous ne pouvions pas passer à côté de cette chance, affirme Patrick Bradley, président de Vior. Nous avons pour trois ou quatre ans à être dans la phase exploration. Si il y a de la création d’emploi, ce ne sera pas avant 2010. Notre phase d’exploration pourrait atteindre les 20 M$.»