DPJ : 1 000 signalements de plus
SOCIÉTÉ.À l’occasion du 35e anniversaire de l’implantation de la Loi sur la protection de la jeunesse, la Direction de la protection de la jeunesse en a profité pour dresser le bilan de la dernière année et dresser, en même temps, un parallèle de quatre décennies d’existence.
Ce 11e bilan annuel a notamment permis de mettre en lumière le nombre grandissant de signalements à la DPJ dans la dernière année. En effet, un bond de 17,3% a été constaté depuis 2010. Un bond qui s’explique entre autres par une plus grande conscientisation de la population, estime Gina Landry, directrice de la protection de la jeunesse pour la Mauricie et le Centre-du-Québec.
«Les gens sont plus sensibilisés, les cas ne passent plus sous silence, que ce soit de la négligence en santé, en éducation, de la négligence physique, qui sont les cas les plus répandus», note-t-elle.
En 2013-2014 en Mauricie, ce sont 7 263 signalements qui ont été recensés à la DPJ, une hausse d’environ 1 000 par rapport à l’année précédente et qui représente 21 signalements quotidiennement.
Doit-on s’en inquiéter?
«L’important, pour nous, c’est de savoir que la population en Mauricie est particulièrement sensible à la situation des enfants. Mais les réalités de négligence en Mauricie existent autant qu’ailleurs et on a tous une responsabilité dans ça», laisse entendre la directrice.
Lors de la même période au Québec, on a noté 82 919 signalements, une moyenne de 227 par jour.