Des plongeurs tentent de nouvelles recherches pour retrouver James Ambroise

Cette fin de semaine, une équipe de plongeurs de l’organisme Meurtres et disparitions irrésolus, présidé par Stéphane Luce, sera à Wemotaci dans le but de tenter de retrouver James Ambroise, disparu depuis le 15 octobre 2017.

La sœur de M. Ambroise, Diane Ambroise, a confirmé à l’Écho que deux plongeurs et quatre enquêteurs privés vont se rendre à Wemotaci. Les plongeurs vont explorer les eaux du lac Bréhard, à Sanmaur, tout près de Wemotaci, puis ratisser la rivière Saint-Maurice de même que des endroits où la Sûreté du Québec les policiers de Wemotaci n’ont pu se rendre lors des précédentes recherches, en novembre 2017.

« Ils ont travaillé beaucoup, fait des plans et ça va commencer samedi », annonce Mme Ambroise.

Une campagne de financement sur le web avec Gofundme a permis d’amasser un peu d’argent pour défrayer les coûts de l’opération. Mme Ambroise précise que l’opération se déroule avec l’accord des dirigeants de la communauté de Wemotaci.

On n’ose imaginer ce que vit la famille depuis toutes ces années, sans savoir ce qu’il est advenu de James Ambroise. Aussi, de voir arriver les plongeurs permettra peut-être de panser des plaies.

« Je suis tellement contente pour ma mère. Ces deux dernières années n’ont pas été faciles. On a perdu mon père le 7 janvier 2021. Ça n’a pas été facile », témoigne Mme Ambroise. Des bénévoles pourront se joindre aux efforts des plongeurs.

« Ça va être une grosse fin de semaine. On espère au moins voir la lumière dans cette affaire, simplement trouver des indices ou encore mieux, retrouver mon frère », souhaite Diane Ambroise.

Elle invite les gens qui détiennent une information, si petite soit-elle, pour faire avancer la recherche, à le faire savoir, même de façon confidentielle, pour faire avancer les recherches du groupe de Stéphane Luce. « Il doit y avoir au moins une personne qui détient la vérité. C’est quand même petit, Wemotaci. Ce n’est pas ailleurs qu’il est porté disparu, c’est vraiment à Wemotaci », conclut-elle.