Des liens avec les Hells connus de la FTQ

Les écoutes électroniques écoutées hier à la commission Charbonneau en ont révélé un peu plus sur le rôle de Denis Vincent, un proche des Hells Angels, à la SOLIM.

L’enquêteur Michel Comeau présentait des preuves qui indiquent que M. Vincent, un pilote d’hélicoptère, avait une grande influence au sein du bras immobilier de la FTQ.

Entre autres, les conversations enregistrées ont dévoilé que le président sortant de la Fédération, Michel Arseneault, connaissait très bien les liens de M. Vincent avec les Hells depuis au moins 2004. Il le laissait tout de même s’impliquer dans plusieurs dossiers du Fonds de solidarité FTQ.

Ce n’est qu’en 2009 que M. Arseneault, avec le PDG du Fonds, Yvon Bolduc, et l’ex-président de la SOLIM, Guy Gionet, ont essayé de camoufler les faits et gestes de M. Vincent au sein de l’organisation.

Des écoutes électroniques, captées lors de l’enquête Foudre en 2009, démontrent que M. Bolduc voulait effacer toute trace du pilote dans les documents. Les trois dirigeants s’entendaient pour dire que l’individu était « louche » avec une « éthique pas extraordinaire ».

D’autres enregistrements diffusés pendant la journée ont permis d’établir des liens étroits entre M. Arseneault et l’homme d’affaires Tony Accurso. Les deux hommes se faisaient des confidences, discutant notamment du lien de Denis Vincent avec le crime organisé.

Le président de la FTQ lui a aussi fait la confidence qu’il y aurait une « taupe » au sein du mouvement syndical qui renseignerait les journalistes concernant l’implication de M. Vincent.

 

TC Média