Des enquêteurs du BST débarquent sur le site de l’atterrissage raté
HALIFAX. Une quinzaine d’enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) ont passé la journée d’hier sur le site où un avion d’Air Canada a raté son atterrissage dimanche, à l’aéroport international Stanfield d’Halifax.
Le directeur régional des enquêtes aériennes, Mike Cunningham, a indiqué qu’une équipe d’enquêteurs a fouillé et examiné les débris de l’avion. Des discussions ont également eu lieu avec les membres de l’équipage et certains passagers.
La carcasse de l’Airbus 320 ne devrait pas être enlevée de la piste avant la fin de la semaine.
Pierre Gauthier, un expert de l’aviation civile, a indiqué sur les ondes de Radio-Canada que l’appareil est une perte totale. «À voir l’état actuel de l’avion, qui ne pourra sans doute jamais voler à nouveau, c’est un écrasement d’avion et pas un atterrissage raté», a-t-il dit.
Mike Cunnigham a mentionné que l’enregistreur des données de vol ainsi que les enregistrements de voix de la cabine de pilotage ont été envoyés au BST à Ottawa, pour être analysés.
Il a expliqué que le vol AC624 a touché le sol à environ 335 mètres de la piste et a heurté des câbles électriques. L’appareil a ensuite glissé sur le ventre sur une distance de 340 mètres, avant de s’immobiliser.
Une vingtaine de personnes sur les 133 passagers et cinq membres d’équipage ont été emmenées à l’hôpital. Ils avaient pour la plupart déjà reçu leur congé hier.