Des dommages collatéraux importants

JUSTICE. Lorsqu’une personne échoue le test de l’ivressomètre, elle peut se retrouver devant des factures très salées. Outre le casier judiciaire qui est la cause de nombreux maux de tête pour les fautifs, les amendes se veulent particulièrement pénibles.

Dès la première offense, selon la SAAQ, l’automobiliste qui se fait prendre ou qui cause un accident avec un taux d’alcool est supérieur à la limite légale de 0,08 risque, outre la suspension du permis de conduire pour 90 jours, le code criminel prévoit aussi une amende minimale de 1000 $, un casier judiciaire et la prison, si l’accident a causé des blessures ou la mort. Quant à lui, Code de la sécurité routière se veut également dissuasif : le permis est révoqué et il est impossible d’en obtenir un nouveau pendant une année.

La personne qui est condamnée pour conduite avec les facultés affaiblies doit participer à un programme d’évaluation et de réduction du risque de conduite avec les facultés affaiblies. Si son évaluation sommaire est favorable, le programme Alcofrein s’appliquera, alors que si l’évaluation ne l’est pas, un plan d’encadrement entre six et neuf mois devrait être mis de l’avant, et le véhicule de la personne sera muni pour un an d’un antidémarreur éthylométrique. Un taux d’alcool supérieur à 0,16 donne des conséquences encore pires.