Des cohortes de la Guadeloupe viendront étudier et travailler dans la région

EMPLOI. La -Mauricie et le -Centre-du-Québec seront la terre d’accueil d’une nouvelle initiative innovante visant à offrir une formation professionnelle à de jeunes adultes originaires de la -Guadeloupe.

Le programme de mobilité francophone réussite partagée aura pour but d’accompagner plusieurs cohortes de participants pour leur intégration dans leur nouveau milieu de vie, leur nouvelle institution d’enseignement et auprès des employeurs désireux de les accueillir.

Une première cohorte de participants devrait arriver à -Trois-Rivières dès le mois de juin, de sorte qu’ils seront disponibles à l’emploi pour la période estivale.

Chapeauté par l’organisme -PASS 21 basé en -Guadeloupe, le programme permettra aux jeunes d’étudier à temps plein dans les centres de formation de la -Mauricie et du -Centre-du-Québec et de travailler dans les entreprises locales dans un emploi pouvant être lié à leur champ d’études.

Ils seront au -Québec pour un séjour pouvant aller jusqu’à trois ans, selon le domaine choisi. Au cours de leurs études, ils seront formés dans divers domaines professionnels, dont la construction, la santé, le tourisme, la cuisine, la mécanique, l’aménagement paysager, l’agriculture, le pilotage d’aéronefs, l’éducation spécialisée et la technologie du génie industriel.

« -Nous misons sur la mobilité internationale pour leur proposer une formation professionnelle de qualité, mais également un emploi qui leur permettra de subvenir à leurs besoins durant leurs études. Surtout, nous leur offrons un accompagnement avant et pendant leur expérience pour maximiser les chances de réussite », explique -Marie-Luce -Lafages, fondatrice de -PASS 21.

Il faut dire que le taux de chômage est particulièrement élevé en -Guadeloupe. -Celui-ci s’établit entre 20 et 40 % selon les catégories d’âge, ce qui fait en sorte que de nombreux jeunes restent en marge du marché du travail.

« -On est allé chercher des moyens financiers pour soutenir les participants. -Ceux-ci doivent aussi prendre part à une formation de 200 heures pour les préparer à la mobilité. Par exemple, il y aura des notions d’histoire, de bureautique, de gestion domestique et de comportement », -indique-t-elle.

Les institutions d’enseignement de la région ont accueilli de façon « très positive » ce programme, renchérit -Annie -Branchaud. « -Il faudra que les commerces, les entreprises, les garages, les restaurants, les hôtels, etc. pour que les jeunes travaillent une vingtaine d’heures par semaine. J’espère voir les employeurs lever la matin et que ce -projet-pilote fasse école partout au -Québec », -dit-elle.

Les employeurs intéressés à embaucher un étudiant sont invités à assister à l’une des séances d’information proposées, soit le 31 janvier en présentiel ou le 1er février en mode virtuel. Pour s’inscrire à l’une ou l’autre des séances d’information : www.idetr.com/fr/activites