Des besoins plus grands que jamais

SOLIDARITÉ. Les Latuquois se préparent à vivre leur 55e Campagne du Gâteau. L’événement sera présenté dimanche, en direct du Complexe culturel Félix-Leclerc, à la radio 97,1 et la télé communautaire. Plus que jamais, on a besoin de vous.

«Les besoins sont grandissants», observe d’entrée de jeu Alain Riendeau, vice-président et trésorier du Centre de bénévolat de La Tuque, où va l’argent de la Campagne du Gâteau. Le porte-parole indique que 90 % du budget du Centre de bénévolat est consacré à l’aide alimentaire.

«Depuis deux ans, chaque mois, on observe que 10 % sont de nos demandes proviennent de gens qui n’avaient jamais demandé de l’aide du Centre de bénévolat. C’est inquiétant», souligne M. Riendeau.

Si certains pouvaient penser que l’arrêt des activités du Vestiaire, l’hiver dernier, allait ralentir les activités du Centre de bénévolat, il n’en est rien. Certes, le Vestiaire était le département qui procurait le plus de visibilité à l’organisme, avec sa vingtaine de bénévoles actives, mais il n’accaparait que 10 % du budget. 80 % du budget du Centre de bénévolat était alloué à trouver de la nourriture, il sera désormais de 90 %. Le reste est consacré au dépannage en meubles et aux frais administratifs, qui sont minimes.

«Aucun salaire n’est versé, tout le travail est fait bénévolement», rappelle Alain Riendeau. Les bénévoles défraient mêmes des dépenses liées à leur implication.

Partenariat avec le CDDS

D’ailleurs, dans le but de couper dans les frais administratifs, le Centre de bénévolat a supprimé sa ligne téléphonique en octobre et dirige les demandes d’aide alimentaire ou de dépannage vers le Comité de défense des droits sociaux, au 819 523-4727. Ce nouveau partenariat présente plusieurs avantages. Il allonge les plages horaires où les demandes peuvent être présentées, puisque le CDDS peut répondre aux demandes du lundi au jeudi, de 9h à 16h. Puis, avec l’expertise de ses employés, on peut aussi fournir de l’aide autre que celle liée à l’alimentation, notamment, en défense de droits auprès du gouvernement. «Parfois, des gens n’ont pas besoin que d’aide financière, mais d’aide psychologique aussi», rapporte l’ancien policier.

Vers un regroupement d’organismes d’aide alimentaire ?