Des appuis pour les paramédics
Le Syndicat régional des paramédics du Cœur du Québec, section La Tuque (CSN) affirme avoir obtenu de nombreux appuis significatifs dans son objectif de convertir les horaires de travail 7/14, en horaires de travail à l’heure. « En convertissant ces horaires, on améliore non seulement les conditions de vie des paramédics, mais également les services à la population, car cela permettra de diminuer les délais d’intervention, explique le président du syndicat régional, Michel Beaumier. Les représentants de la population comprennent bien l’enjeu et ils savent qu’on doit trouver une solution sans tarder, car c’est la santé et la sécurité de la population qu’on met en danger. On dirait qu’il n’y a que le Dr Barrette qui ne veut pas le voir ». Ils mentionnaient que les appuis sont venus de toutes parts ces dernières semaines. «D’abord, le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, les propriétaires des différentes entreprises et commerces ainsi que les propriétaires de résidences privés, ont mêmes tous accepté d’apposer les affiches du syndicat réclamant l’abolition de l’horaire de faction 7/14 afin de régler cet enjeu dans le cours de l’actuelle négociation pour le renouvellement de leur convention collective», ont ajouté les paramédics. Les paramédics affirment avoir aussi obtenu l’appui du député de Saint-Maurice, Pierre Giguère, indiquant que celui-ci devait rencontrer le CIUSSS le 16 janvier dernier afin de faire avancer cette cause. Le dossier de La Tuque en révision La députée et ministre Julie Boulet a indiqué que le dossier des paramédics de La Tuque est en en révision actuellement. «Les critères d’évaluation des besoins vont probablement être revus. Le dossier de La Tuque est dans ceux qui seront revus», a-t-elle simplement commenté. La ministre a indiqué que le gouvernement est en train de revoir tout le cadre régissant l’évaluation des paramètres déterminant si un service ambulancier peut opérer avec un horaire de travail à l’heure. «Instaurés dans les années 80, principalement à cause de la pénurie de main-d’œuvre aujourd’hui complètement résorbée, ces horaires de travail exigent des paramédics qu’ils soient disponibles pour tout appel durant 168 heures consécutives. Ces horaires constituent un défi de conciliation famille-travail ainsi que des risques accrus pour la population, car ils entraînent des délais supplémentaires d’intervention qui peuvent s’avérer cruciaux dans les situations les plus critiques et notamment dans la région de La Tuque qui couvre un des plus vastes territoires du Québec», indique également le syndicat. Le syndicat et le Conseil central du Cœur du Québec–CSN poursuivront leur campagne au cours des prochaines semaines afin de mobiliser le plus grand nombre d’intervenants dans ce dossier. « N’attendons pas une catastrophe pour agir, renchérit le président de CCCQ–CSN, Paul Lavergne. Tout le monde sait que la situation est intenable. Les citoyennes et les citoyens de La Tuque ont droit à des services préhospitaliers dans les meilleurs délais. Nous espérons vivement que les élu-es provinciaux de notre région sauront porter ce message auprès du gouvernement et qu’ils seront entendus».