Dernière étude pour le projet du parc des trois sœurs

ÉCONOMIE. Dans ce qui est appelé une dernière étude, le projet du Parc des Trois Sœurs fera l’objet d’une étude pour un repositionnement stratégique.

On sait que le projet a été mis sur la glace, au cours des derniers mois sans savoir exactement quand il pourrait être ramené sur les planches à dessin. Ainsi, Ville de La Tuque injecte un montant de 21 000 $ afin que la firme stratégie conseil François Diguier puisse réactualiser le projet.

Le maire, Normand Beaudoin, n’a pas caché qu’il s’agirait d’un dernier effort de La Tuque dans le but de réactiver le projet du Parc des Trois Sœurs.

En assemblée publique, il a indiqué que la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) avait manifesté un intérêt.

Selon la résolution adoptée par le conseil d’agglomération, le Parc des Trois Sœurs s’est inscrit dans la stratégie de diversification économique de La Tuque, tant au niveau de la création d’emplois sur le territoire que des retombées économiques et touristiques.

Mais c’est la dernière fois qu’on met de l’argent dans le Parc des Trois Sœurs, a averti le maire Normand Beaudoin. C’est dans un objectif de pérennité qu’on tentera une association avec la Sépaq.

Le Parc des Trois Sœurs, un projet d’une superficie de près d’une quarantaine de kilomètres carrés, serait situé au kilomètre 96,5 de la route 155 Sud sur la rive ouest de la rivière Saint-Maurice.

Faisant le point sur le projet, les administrateurs avaient confié qu’il devait prendre une pause en mars dernier. Le président de la Corporation du Parc des Trois Sœurs, Guy Sylvestre, se disait alors toujours persuadé que ce projet finira par se réaliser, même si les délais sont plus longs que ce qu’on aurait espéré, au départ.

Dans sa forme actuelle, s’il se réalise, il nécessiterait l’injection de 16 M $.

Outre des maisons dans les arbres, des tyroliennes, des refuges et une Via Ferrata, le parc des Trois Soeurs comprendrait également une passerelle piétonnière surplombant la route 155.

À l’époque, pour que le projet puisse voir le jour, Ville de La Tuque avait posé trois conditions. Le maillage avec un partenaire privé pour la partie qui concernera l’hébergement, l’appui financier des deux paliers gouvernementaux ainsi que la validation de l’achalandage font partie des exigences de La Tuque.