Déneigement : des équipes à l’oeuvre 12 heures par jour
TEMPÊTE. C’est à raison de 12 heures par jour que les employés municipaux se mettent à la tâche afin de procéder au déneigement des rues et à l’enlèvement de la neige. Sujet qui a soulevé bien des passions au cours des derniers jours, notamment sur les réseaux sociaux, le déneigement a été compliqué par le fait qu’une importante quantité de neige a été reçue en peu de temps à La Tuque.
«On doit respecter les normes en santé et sécurité au travail, mais nos équipes sont à l’oeuvre 12 heures par jour. Ça commence à 4 heures le matin», indique la directrice des communications de Ville de La Tuque, Hélène Langlais. Puisque les jours de tempête se sont succédé, la ville aura dû se concentrer sur les artères principales… avant de recommencer avec la nouvelle neige.
Elle ajoutait qu’on prendra le dessus dès qu’on sera plusieurs jours sans recevoir de neige. C’est un peu ce qui est arrivé ce mardi, alors qu’il faisait beau. «Ça a quand même bien été pour en ramasser une bonne partie. Alors, on continue», poursuivait Mme Langlais. Ainsi les prochains jours d’accalmie seront salutaires pour permettre à la municipalité de procéder à l’enlèvement de la neige dans les secteurs où elle n’a pas pu le faire.
Heureusement, aucun bris mécanique majeur n’est venu entraver le travail des équipes de la voirie municipale.
Après les accumulations, le mercure descend, avec un avertissement de froid extrême pour les prochains jours.
Un hiver en dents de scie
Pluie, neige, février a donné la place à de nombreux cocktails météo un peu partout. Environnement Canada indique que la trajectoire des systèmes enregistrés ces dernières semaines a influencé la nature des précipitations. Ces dernières semaines, c’était de la neige en Haute-Mauricie.
«Les secteurs situés entre Gatineau, La Tuque et Roberval ont reçu plus de neige que la normale climatique mensuelle» précise Marie-Eve Giguère météorologue chez Environnement Canada.
«Le mercure a franchi la barre du point de congélation presque partout le long du St-Laurent jusqu’en Gaspésie et au nord jusqu’en Abitibi, La Tuque et au lac St-Jean. Les températures ont continué d’osciller ainsi tout au long du mois, au gré des passages des nombreux systèmes météorologiques qui se sont succédé», affirme aussi Mme Giguère.