Décès de Gaston Hamel
Nous avons appris aujourd’hui le décès de l’ancien conseiller municipal Gaston Hamel. Membre du Club Rotary dont il a été président, ancien directeur du centre d’emploi, ancien commissaire industriel, M. Hamel arborait une feuille de route impressionnante, rarement égalée, en matière d’implications. Encore tout récemment, il tirait toujours les ficelles du télé bingo Rotary, dont il a contribué à la fondation en 1992. Il était aussi grandement impliqué aux Ateliers latuquois, un organisme lié au club Rotary, favorisant l’intégration au travail de personnes handicapées. En marge du 100e anniversaire de Ville de La Tuque, cet ancien journaliste s’était mis à l’écriture du volet municipal du livre «La Tuque, un siècle d’histoire», publié en 2011. Il avait alors reçu le prix Distinction du Gala Action 2014 de la CCIHSM, témoignant de l’appréciation du milieu des affaires pour l’ensemble de son oeuvre. Voici un hommage lu et écrit par notre confrère André Mercier, qui résume très bien les implications de M. Hamel : «Celui qui a débuté sa carrière latuquoise en tant que journaliste correspondant pour le quotidien Le Soleil en 1955, est le symbole vivant de ce que représente l’implication active dans notre communauté. Dès ses jeunes débuts, il sera membre actif de la Ligue des citoyens et de la Chambre de commerce. Il deviendra directeur du Centre d’Emploi du Canada en 1973. Détenteur d’un brevet de pilote, il fondera avec deux associés l’entreprise Air BGM et sera à la tête de l’organisation d’un pageant aérien avec la présence des Snowbirds en 1982. Au fil des années se multiplient alors les actions, même après sa retraite au Gouvernement fédéral en 1985. C’est ainsi qu’il fonde un service de secrétariat et de consultation en administration. La retraite n’est qu’un concept très relatif dans la vie de notre Prix Distinction et c’est pourquoi, en 1988, il accepte de devenir Commissaire Industriel au service du Conseil de Développement de la Haute-Mauricie. Encore là, le nombre d’initiatives auxquelles il participera est exponentiel, tout comme ses publications d’ailleurs. En 1990, il siégera pour les 15 années à venir, sur la Corporation de Gestion du Bassin de la Rivière St-Maurice. Il sera le seul latuquois à siéger du début à la fin de cette corporation régionale. Il sera par la suite un acteur important des projets de nouvel aérogare et d’incubateur d’entreprises. En 1994, il sera un rouage important de la réalisation du pont de Rivière-aux-Rats, ayant préparé un mémoire qu’il ira lui-même déposer auprès des Premiers ministres Daniel Johnson à Québec et Jean Chrétien à Ottawa. Un an plus tard, le projet est approuvé par les deux palliers, ce qui permet à la compagnie Stone-Consolidated de construire une scierie à proximité du pont. En 1997, il est nommé membre du conseil d’administration du Collège Shawinigan : Son rôle ; représenter le Haut St-Maurice pour établir un centre collégial à La Tuque. Cette même année, il quitte le CDHM et se lance en politique est il est élu comme conseiller municipal. Par sa volonté, son dynamisme et ses connaissances, il sera un élément de premier plan au sein du conseil municipal. Et puis, étant donné qu’il a aussi des passe-temps pour ses rares moments libres, il reçoit la médaille Paul Harris de la part du club Rotary International, une distinction de haut niveau de ce club de service dont il est membre depuis plus de 35 ans. Il sera aussi l’auteur de près de 400 pages du volume historique du centenaire de La Tuque qui en contient 1000… Finalement, il reçoit le prix Coup de coeur du public, lors du Gala Volare de 2012, étant impliqué bénévolement dans le club Rotary, les Ateliers Latuquois et l’Harmonie de La Tuque… Le secret de son identité s’est sans aucun doute déjà dévoilé dans votre esprit, car rares sont ceux ou celles qui ne l’ont pas déjà croisé sur leur chemin… Aujourd’hui (en 2014, N.D.L.R.), beau temps mauvais temps, à tous les mercredis et ce, depuis 21 ans, il est à la barre du Télébingo Rotary afin d’amasser des fonds pour les Ateliers Latuquois qui fournissent du travail à de nombreuses personnes handicapées de la région». Avec la collaboration spéciale d’André Mercier. Nos condoléances à sa conjointe, à ses quatre enfants et petits enfants.