De grands «petits entrepreneurs»

19 petites entreprises ont été mises sur pied, le temps d’une journée, lors de la Grande journée des petits entrepreneurs, aux Galeries La Tuque.

Pour tous ces entrepreneurs de 5 à 12 ans, c’était l’accomplissement de mois de labeurs, où ils avaient  à fabriquer, préparer leurs produits dans l’optique de la mise en marché vers le grand public.

Pour certains, se retrouver devant le public n’était qu’une formalité alors que pour d’autres, ça a fait partie de leur apprentissage. Mais tous ces jeunes en ont retiré beaucoup.

Il y avait deux fois plus d’entreprises inscrites cette année : «Les jeunes qui ont participé l’année passée reviennent cette année, et avec de nouvelles compétences. Un parent me disait que sa fille est moins gênée et va plus vers les gens. L’impact d’une journée, ça change beaucoup au niveau du profil de l’enfant et de ses capacités vers le service à la clientèle», fait valoir Julie Noël, du SDÉF.

Thomas Léveillé a construit lui-même ses cabanes à hirondelles.

«Les parents se sont sentis impliqués dans tout le processus», a entre autres remarqué Leslie Aubin, du Carrefour Emploi Haut-St-Maurice, également membre du comité organisateur.

Artisanat, bijoux, gâteaux et même des vers de terre étaient offerts dans l’un et l’autre des kiosques.

Supervisé par ses parents,  Thomas Léveillé, 12 ans, a construit ses propres cabanes à hirondelles pour les proposer aux clients.  «J’aime faire des cabanes dans le bois. Un jour, mon père m’a proposé de faire des cabanes  dans les arbres. J’ai vu des cabanes sur Internet et j’ai décidé de faire les miennes. J’ai fait mon modèle unique», mentionne le jeune homme qui a visiblement l’entrepreneuriat dans le sang. À travers toutes les étapes, il met deux jours à bâtir une cabane. «Souvent, en fais plusieurs à la fois».

Gloria Doucet, 9 ½  ans vendait des gâteries pour chats et pour chiens dans son entreprise Moustache et museau.

Gloria et Brittany Doucet

Elle et sa sœur Brittany ont participé au concours  «Si ça existait, on l’aurait», en novembre dernier. Elles ont puisé des idées dans ce concours pour présenter leurs produits à la Grande journée des petits entrepreneurs.

Ave sa sœur Rosalie, Mégane Morin a vendu des aimants à frigo confectionnés à la main dans plusieurs grandeurs. «On en a avec des boutons, des fleurs, Il y a des aimants avec de la pâte à modeler qu’on a fait sécher», indique Mégane, dont le nom d’entreprise était «Les surprises en folie».

On y trouvait même des vers de terre. Henrick Lirette-Baribeault a pris lui-même 840 vers pour les offrir à ceux qui iront à la pêche. On y voyait plusieurs autres initiatives, toutes aussi variées les unes que les autres.

Mégane et Rosalie Morin

Le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, a été impressionné par ces entreprises d’un jour :  «C’est une très belle initiative, les jeunes participent, les parents sont là aussi, ça permet à tout le monde de vivre en famille cette expérience d’entrepreneuriat. C’est idéal».

«On a offert une formation aux jeunes pour les aider à préparer leurs journée. On a eu l’aide de la Chambre de commerce et de nos ambassadeurs, Patrice Sanvido et Kathleen Bérubé», a conclu Julie Noël.

 

 

 

Henrick Lirette-Baribeault a vendu des vers de terre.