Crue printanière : la région sous surveillance

La sécurité civile continue de suivre l’évolution des niveaux des cours d’eau dans la région. Si la crue des eaux enregistrée jusqu’à présent n’a rien à voir avec celle de l’an dernier, le niveau de la rivière Croche est élevé depuis quelques jours. Comme plusieurs régions, les cours d’eau de la Haute-Mauricie sont sous surveillance. Comme c’est le cas chaque année, le garage municipal du secteur La Croche est entouré d’eau, quelques résidences aussi. «On a mis en place certaines mesures. Deux pompiers sont à la caserne de La Croche, pour surveiller la situation régulièrement», indique Hélène Langlais, directrice des communications de ville de La Tuque. En date de vendredi matin, le niveau de la rivière Croche était de 10 pieds 11 pouces, soit un pied de moins que l’an dernier alors que la situation était beaucoup plus problématique. Personne n’a été évacué. L’absence de chaleur aide un peu la situation à l’heure actuelle, en limitant l’arrivée d’eau, provenant de cours d’eau et des montagnes. Dans plusieurs secteurs de la région, on est encore au début du processus de crue : il y a encore de la neige plus au nord. À Parent, par exemple, rien n’est encore dégelé. «Il est important, si possible, de ne pas aller en forêt sur le territoire de La Tuque pendant les prochaines semaines, à l’exception de la route forestière R-0461 (route 25), entre La Tuque et Wemotaci, qui est en très bon état», demande Mme Langlais. On peut avoir de moins bonnes surprises sur les routes forestières secondaires, dont l’état n’est jamais garanti à ce moment-ci de l’année, d’autant plus que la situation bouge rapidement selon les caprices de la météo. «Des panneaux de signalisation avec la mention Passage à vos risques ont été installés à certaines intersections pour rappeler aux usagers de faire preuve de prudence et surtout d’utiliser un véhicule adéquat pour faire face aux conditions routières difficiles», ajoute Mme Langlais. La Ville surveille aussi le chemin Bourassa, envahi par l’eau l’année dernière. Jusqu’à présent, le chemin ne présente pas d’inquiétude. «On est prêt à intervenir», assure Mme Langlais. Du côté de la Sécurité civile, on surveille toujours le niveau de la rivière Saint-Maurice.