Contrat de la directrice des communications : réserves de conseillers
POLITIQUE. Le conseil a adopté majoritairement un contrat de travail de deux ans de la directrice des communications, Hélene Langlais, non sans réserve. La décision aurait été précipitée, estime le conseiller André Mercier. S’inscrivant contre le renouvellement du contrat de travail, le conseiller municipal Luc Martel a même demandé le vote à ce sujet.
«Ça prend quelqu’un aux communications, on s’entend là-dessus, explique M. Martel. Il aurait été plus responsable d’accorder une prolongation de contrat aux mêmes conditions qu’avant. Quand on dit que tout le monde dans l’appareil municipal fait des efforts avec l’impact du pacte fiscal, pensez aux coupures de postes qu’on a faites, aux coupures de services. La personne aux communications, à l’heure actuelle, gagne plus que la personne qui fait le même travail à Hydro-Québec, à Loto Québec et dans les villes de 100 000 et plus. Je demande à mes collègues de faire le bon choix par respect et équité envers nos employés et la population ».
@ST: Des discussions «de corridor»
@R: Le conseiller André Mercier a voté en faveur du renouvellement du contrat, exprimant toutefois des réserves. Il a souligné que l’ensemble des discussions qui ont entouré cette décision-là ont été des discussions de corridor. «Il n’y a eu aucune consultation élaborée de l’ensemble du conseil sur les contractuels. C’est une décision qui a été en vase clos par un comité de ressources humaines qui a donné des recommandations au conseil et moi, personnellement, j’accepte la recommandation pour un contrat de deux ans. Sinon, c’est une décision précipitée», a pour sa part déclaré le conseiller André Mercier. Selon lui, renouveler un contrat pour deux ans va permettre d’élaborer une étude sérieuse, non seulement pour la directrice des communications, mais pour tous les contractuels oeuvrant pour Ville de La Tuque dans un contexte global.
«Contrairement à la décision d’abolir quatre postes de cadres qui ont fait l’objet des discussions élaborées et appuyées par des recommandations qui sont étoffées avec lesquels je suis très à l’aise, ce n’est pas le cas actuellement avec les contractuels», a-t-il aussi laissé entendre.
Une position qu’appuie le conseiller Claude Gagnon : «On a manqué de temps». La conseillère Sylvie Lachapelle s’est aussi dite en faveur du renouvellement du contrat de travail, mais avec la même réserve qu’André Mercier.
Sept employés contractuels oeuvrent actuellement à Ville de La Tuque.