Conserver St-Zéphirin et mettre en valeur le patrimoine historique
RECONVERSION. Suite à l’étude d’opportunités sur les églises, une chose apparait clairement: la meilleure opportunité pour St-Zéphirin serait de réunir sous son toit un lieu de culte, des activités culturelles, touristiques et communautaires. Un projet qui serait de l’envergure de 2,2 M$.
En ajoutant l’amélioration de l’offre résidentielle existante dans le presbytère, l’église St-Zéphirin s’assurerait le succès dans son projet de reconversion. «Les projets multifonctionnels sont ceux qui ont le plus de succès à travers le Québec et ce sont les plus fréquents», stipulait Julie Jacques, associée Zins Beauchesne responsable des études commandées par Ville La Tuque.
Selon la firme, le projet s’est imposé de lui-même. On y tiendrait les cérémonies religieuses, la Société historique de La Tuque (SHLT) y présenterait des expositions en plus d’y installer ses bureaux et son centre d’archives. Les organismes communautaires pourraient y tenir des activités, s’y regrouper et partager des ressources.
Bien entendu, on y logerait M. le curé ainsi que les bureaux de la paroisse. En améliorant l’espace résidentiel, on pourrait, selon les analyses de la firme, combler l’absence de logements de bonne qualité sur le territoire urbain, courte ou longue durée, pour accueillir des travailleurs et gens d’affaires. Quatre logements pourraient y être loués.
C’est la partie de la nef près du chœur qui serait réservée aux cérémonies religieuses. Les expositions de la SHLT occuperaient la partie de la nef près de l’entrée, le jubé et les bas-côtés. Le lien intérieur entre l’église et le presbytère doit être conservé puisqu’il est le seul accès universel. Il accueillerait les bureaux de la SHLT et ceux de M. le curé. Le sous-sol de l’église, en plus d’accueillir les organismes communautaires, pourrait permettre à la SHLT d’entreposer des artéfacts de même que les archives de l’organisme. On pense même à donner un accès ponctuel au clocher comme site d’observation. Un produit touristique qui serait très apprécié selon Zins Beauchesne.
C’est un investissement minimum de 2,2 M$ qui serait nécessaire pour ce projet. Il faut savoir que simplement pour le maintien des actifs sur cinq ans, il en coûtera un minimum de 1 M$. La reconversion quant à elle atteindrait 1,1 M$ et on devrait effectuer un investissement muséal de 100 000 $.
Dans ce projet, la Fabrique et Ville La Tuque seraient promoteurs et partenaires. La Fabrique demeure propriétaire et gestionnaire des bâtiments et elle tire des revenus des locations. Elle paierait des taxes sur les logements résidentiels seulement.