Commerce : le maire Tremblay souhaite l’arrivée d’autres créneaux
ÉCONOMIE. Au cours du dîner du maire de la CCIHSM, Pierre-David Tremblay a invité la communauté des affaires à travailler ensemble pour le développement commercial de La Tuque en évitant la division et la compétition. «On a tous un rôle à jouer». On le sait, il y a quelques semaines, dans L’Écho de La Tuque, M. Tremblay, alors nouvellement élu, avait adressé quelques craintes quant au choix d’articles qu’on retrouve chez certains commerçants de La Tuque, notamment dans le domaine des vêtements chez les 8 à 14 ans. Un élément qui avait suscité de vives réactions chez des membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Haut-St-Maurice. «Oui, il y a des gens qui ont tiré sur le messager, mais il ne faut pas oublier que le messager parlait au nom de sa population. Quand vous visez le maire, vous visez aussi probablement sa population, parce que le maire est très près de sa population». Le maire a invité la communauté des affaires à se pencher sur de possibles créneaux et possibilité d’affaires qui pourraient être exploités. «On a des faiblesses, je vous le dis. Vous n’aimez pas tout le temps les entendre, mais on a des faiblesses. Je veux récupérer ça», a lancé le maire. À titre d’exemple, si La Tuque ne peut pas payer quelqu’un à 18 $ l’heure pour aiguiser des patins au Colisée municipal «sur une machine de 15 à 35 000 $», il y a là une opportunité d’affaires pour quelqu’un qui le souhaite. Dans la même foulée, il a indiqué que la ville allait se désengager de certains comités auxquels elle prend part, qu’elle juge moins productifs. «Le maire est d’action et l’équipe est d’action. On ne perdra pas de temps dans des comités qui jasent, on va aller dans des comités où il va y avoir de l’action. La Ville ne peut plus tout faire. Là où ça va compter, la Ville va être présente», décroche-t-il. M. Tremblay a aussi invité le milieu des affaires à envisager la plate-forme numérique, rappelant le combat de la région pour enrichir l’offre de téléphonie cellulaire et d’Internet dans la région. «J’entends : les banques ne prêtent pas. La Ville peut-être nous prêter ? On n’est pas une institution bancaire. Il y a des limites. Et je vais vous ramener dans nos limites. Ce que je veux m’occuper, ce sont les égouts, l’eau, les services municipaux, être bien gratté. Je veux revenir à notre entreprise de service», poursuit le maire, qui confie vouloir être plus près des gestionnaires municipaux. https://youtu.be/TBUophtaals