Cinq défibrillateurs externes seront installés à La Tuque
SANTÉ. Ville de La Tuque vient d’autoriser l’acquisition de cinq défibrillateurs externes automatisés (DÉA) communautaires qui seront installés sur son territoire.
Dans sa résolution, le conseil municipal souligne que des démarches ont été entreprises auprès de l’Agence de santé de la BTAQ pour obtenir les horaires de factions pour les services ambulanciers à La Tuque. Mais, une des solutions préconisées par l’Agence de santé passe plutôt orientée par l’installation de défibrillateurs externes, qui pourront être opérés par des citoyens ayant reçu une formation en en ce sens, si une situation d’urgence se présentait.
Les DÉA seront acquis par Ville de La Tuque, mais le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de Mauricie et du Centre-du-Québec (CIUSSS) lui remboursera le coût de ces appareils.
Interrogé par TC Média à ce sujet, le directeur général de Ville de La Tuque, Marco Lethiecq, a indiqué que les sites où les cinq DÉA seront installés seront connus d’ici la fin du mois d’août. Évidemment, il s’agira d’endroits publics avec une grande affluence.
Selon lui, l’Agence de santé veut que les défibrillateurs soient situés dans des endroits où les gens sont en mesure d’aller les chercher assez rapidement. «C’est sûr qu’on vise également des endroits qui sont ouverts 24 heures», précisait M. Lethiecq. Déjà, dans le passé, le Colisée municipal et le Complexe culturel ont été dotés de DÉA.
L’achat de défibrillateurs appuie d’ailleurs l’idée émise l’an dernier à TC Media, lors d’une entrevue avec des dirigeants de l’Agence de santé à Trois-Rivières. Ils avaient salué des initiatives locales comme celle de l’usine West Rock, qui a formé des travailleurs pour intervenir en cas de besoin auprès de personnes ayant des malaises cardiaques, comme exemple. On annonçait également que les policiers du poste de La Tuque de la Sûreté du Québec avaient été choisis, avec d’autres municipalités, pour suivre une formation relative à l’utilisation de DÉA.
Cette nouvelle a en quelque sorte relancé le débat, à la période de questions de l’assemblée ordinaire du conseil municipal sur les pressions devant être faites pour que la Banque des techniciens ambulanciers du Québec (BTAQ) de La Tuque en vienne un horaire de faction.
Le citoyen Édouard Ricard, qui avait remis une pétition de 1200 signatures à la députée Julie Boulet, a tenté d’obtenir une nouvelle résolution de la part du conseil municipal afin de revenir à la charge dans ce dossier auprès de Québec. Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, ne voit pas l’utilité d’ajouter une nouvelle résolution à celle déjà été adoptée dans le passé. «Nous avons déjà un pas de fait avec ces cinq défibrillateurs», pense-t-il.