C’est la semaine des Maisons de jeunes

JEUNES. Du 10 au 16 octobre, se tient la semaine de la Maison des jeunes (MDJ). Il s’agit d’une belle occasion pour ces établissements de faire connaître l’étendue des services qu’ils offrent

Ouverte en 1987, la MDJ de La Tuque est plus active que jamais. Cinq animateurs supervisent l’endroit, qui se veut un lieu de rassemblement où les 12-17 ans se retrouvent pour le dîner, après l’école ou les soirs de semaine.

Le taux de fréquentation est très fort. Chaque jour, en moyenne, une trentaine de jeunes y prennent leur dîner.

Les jeunes ont le choix : jeux de société, hockey en hiver, ping-pong, billard, sans oublier les incontournables danses et nuits blanches. En été, 6 vélos sont à la disposition des jeunes qui veulent parcourir la piste cyclable et en hiver, on peut prêter jusqu’à 4 paires de raquettes à l’intention de toute la population.

Dernièrement, dans la cour, on a tenu un ciné parc : 27 jeunes ont assisté à la présentation d’un film. On a aussi fait une version du jeu La guerre des clans, les jeunes se sont amusés à répondre à des questions testant leurs connaissances de leur MDJ. En été, chaque année, la MDJ organise un voyage à l’intention de ses membres. En août dernier, ils se sont rendus dans la région de Québec pendant autre jours, ont loué un chalet, se sont rendus au Village Vacances Valcartier et ont participé à diverses activités. Voilà pourquoi on les voit s’impliquer dans l’emballage chez Maxi, au Festival des neiges ou aux 12 heures d’endurance, où ils gèrent un stationnement qui accueille plus de  1 200 véhicules toute la fin de semaine, affirme Sylvain Hudon, animateur en chef.

Les dirigeants et les animateurs constatent que bon nombre de préjugés persistent. Mais le coordonnateur, Alexandre Lehoux, est catégorique : c’est un lieu sobre. Aucun alcool et aucune drogue n’y seront tolérés. «Chaque semaine, à tour de rôle, les animateurs  tiennent des activités ludiques», indique M. Lehoux. Ça vient faire tomber des préjugés qui persistent à l’effet que les jeunes sont laissés à eux-mêmes. Au contraire, il y a énormément d’encadrement.