Cancer pédiatrique: le jeune Mathis témoigne
CANCER. Mathis Lafrenière a 11 ans. En 2013, l’équipe médicale lui a diagnostiqué un cancer du cervelet. Il est opéré. Mais à son réveil, il doit faire face à la paralysie. Sa jambe et son bras gauches sont touchés. De ce fait, il doit réapprendre à marcher et il ne peut plus utiliser son bras avec autant de précision qu’avant.
La puissance des traitements laisse également des séquelles en ce qui concerne son audition et son cerveau. Sa capacité à mémoriser de nouveaux éléments est touchée. Il se concentre maintenant plus difficilement. «Je sentais que je n’étais plus comme les autres et c’est ce qui était le plus difficile», raconte Mathis.
En janvier 2014, Mathis met sa chaise roulante de côté et recommence à marcher. Bien qu’il doive encore travailler sa démarche et son équilibre, il reprend peu à peu ses activités, dont le basketball adapté. Chaque exploit, aussi simple soit-il, est un grand gain pour Mathis et pour sa confiance en lui.
Au Québec, près d’une famille par jour est bouleversée par un diagnostic de cancer chez son enfant. Grâce notamment à Leucan, le principal bailleur de fonds de la recherche clinique en oncologie pédiatrique, le taux de survie est passé de 15 % à 82 %. Cependant, les traitements sont plus invasifs et provoquent des effets secondaires importants et souvent permanents. Cela force plusieurs jeunes membres de Leucan à vivre avec des séquelles, suite à leur traitement.
C’est pourquoi Leucan profite de la Journée internationale de sensibilisation au cancer pédiatrique, qui se tient ce dimanche 15 février, pour mettre en lumière les réalités actuelles, souvent difficiles, des enfants ayant survécu à un cancer.
(Source: Leucan Mauricie / Centre-du-Québec)