Camping : excellent début de saison à La Tuque

TOURISME.  La pandémie de la COVID-19 amène inévitablement les voyageurs à prendre leurs vacances au Québec cette année. Les campings sont pris d’assaut un peu partout et la Haute-Mauricie ne fait pas exception. On doit observer les règles de distanciation sociale de la santé publique, mais ça n’empêche pas les campeurs y trouver leur compte.

Le gérant du Camping La Tuque, Sylvain Veillette, observe une hausse de l’achalandage depuis le début juillet. Une excellente nouvelle quand on sait que juin, tout juste avant le déconfinement, a vu le nombre de campeurs se situer à 50 % de ce qu’il est habituellement.

Après avoir diminué ces dernières années, le nombre de campeurs saisonniers est en hausse. De 80 l’an dernier il passe à 102 cette année. «On commence à avoir des rues pleines», se réjouit-il.

Il remarque que bon nombre de saisonniers provenant de l’extérieur de La Tuque.

On ne s’en étonnera pas, la pandémie de la COVID-19 a incité bon nombre de Québécois à opter pour des vacances dans la belle province. «Il y a des gens de St-Jean-sur-Richelieu, Mirabel, Trois-Rivières, Québec, Rimouski, mais des gens de La Tuque aussi», remarque M. Veillette.

Les campeurs de passage sur le site de 450 emplacements sont aussi nombreux.

Toutefois, on ne regarde pas entrer les roulottes les bras croisés. Une programmation d’activités, élaborée par un groupe de campeurs, sera proposée jusqu’à la fin de l’été. Le carnet de réservations s’annonce bien pour le l’été.

«Tout l’été, on a quelque chose de spécial», ajoute Sylvain Veillette. Par exemple, les amateurs de pickleball peuvent maintenant s’y adonner, sous le grand chapiteau du secteur A. Un terrain de volleyball sur plage a été aménagé dans l’ancien terrain de balle du secteur B.

Camping du Haut de la Chute

Emplacement de 120 terrains, le Camping du Haut de la Chute y trouve également son compte.

Il y a un peu moins de saisonniers, certains sont restés à la maison, car ils ignoraient si les terrains de campings allaient ouvrir cette année. Mais il y en a tout de même 70 qui sont toujours présents et les campeurs de passage se font nombreux.

«Ç’a commencé tranquillement mais je vous dirais que depuis la Saint-Jean, le téléphone sonne beaucoup», Josée St-Gelais, l’épouse du propriétaire depuis 12 ans, Alan Desormeaux.

Mme St-Gelais le constate, on voyage beaucoup au Québec cette année. Et les campeurs de passage sont fidèles, année après année.

Comme dans les autres emplacements, on doit faire respecter les consignes de distanciation de à commencer par la piscine où une dizaine de baigneurs peuvent prendre place à la fois. «Ça se passe bien», note Mme St-Gelais.

On a demandé aux saisonniers de ne pas utiliser les blocs sanitaires, qu’on réserve davantage pour les campeurs passants en tente.

Voyager au Québec est très loin d’être un prix de consolation pour les touristes : «On a beaucoup de compliments, les gens nous disent qu’on a un beau camping, c’est propre, c’est chaleureux, que la 155 est belle», conclut Josée St-Gelais.