Cahier Projection : Librairie ABC

ÉCONOMIE. La passion de la lecture est inscrite dans l’ADN de Kim Théberge. Elle représente la troisième génération à opérer la Librairie ABC, après sa grand-mère, Rita Bélair et sa tante, Linda Bélair.

Toute jeune, elle a suivi l’évolution du commerce et les événements lui ont présenté l’occasion de se lancer en affaires, il y a quelques années. «Après le décès de ma grand-mère, j’ai voulu perpétuer sa mémoire en reprenant le commerce. Je voyais que ma tante souhaitait passer à autre chose et prendre sa retraite. Si je n’avais pas pris le flambeau, le commerce aurait peut-être fermé», évoque-t-elle. Elle avait vu les deux dames travailler fort pour leur librairie et souhaitant que ça continue.

Mme Théberge est fière de le constater, même si le multi média prend beaucoup de place, en particulier chez les plus jeunes, le métier de libraire n’est pas en voie de disparition.

« C’est incroyable à quel point les gens adorent lire. Un livre va toujours rester un livre, la senteur, le toucher. Auparavant, on avait une clientèle un peu plus vieille, mais ça s’en vient de plus en plus jeune. Les jeunes commencent à lire vers 6, 7 ou 8 ans», observe-t-elle.

Le commerce qu’elle exploite avec la complicité de son conjoint, David Audet, ne se contente pas de vendre des livres. Chaque fois que l’occasion se présente, lors d’un lancement, on veut faire un gros événement, comme ce fut le cas récemment lors du lancement de la version française de Harry Potter. «On veut faire ça plus gros que nature», lance-t-elle, soulignant que ce n’est pas parce qu’on est à La Tuque qu’on ne peut pas se le permettre.

« En 2017, on va tenter d’avoir des auteurs connus (pour des séances d’autographes de livres)», rappelle-t-elle, soulignant, entre autres, le récent passage dans son commerce de Marie-Bernadette Dupuy, de retour d’un salon du livre au Saguenay.