Cahier Projection : les Aubaines Roy

ÉCONOMIE . Depuis 1 an et demi, Véronique Lachance a pris la relève de Lise et Pierre Thiffault, qui possédaient les Aubaines Roy depuis de nombreuses années.

Avec l’aide de la SADC et de la Banque de développement du Canada, elle réalise le rêve qu’elle caressait depuis qu’elle est toute jeune : posséder son propre commerce de vêtements pour toute la famille.

Quand l’occasion s’est présentée, elle n’a fait ni une, ni deux et a mis son projet à exécution. «Tu ne réfléchis pas vraiment, tu embarques, tu plonges la tête première. Si tu réfléchis réellement, ça fait peur», rigole-t-elle.

Si l’économie de La Tuque peut s’avérer chancelante par moments, elle démontre une grande confiance, consciente que le commerce qu’elle possède comble des besoins aussi essentiels que les vêtements pour toute la famille, les bas, les sous-vêtements.

Si l’entreprise a changé de propriétaire, elle a conservé la même vocation : habiller toute la famille et fournir des vêtements de travail. Friande des vêtements mode, Mme Lachance a actualisé la boutique et conservé ses liens avec toutes les compagnies qui faisaient affaire avec M. et Mme Thiffault, même si elle applique ses propres choix de vêtements.

Même si la vie de propriétaire d’entreprise demande beaucoup d’implication, le commerce présente des avantages. Comme celui de permettre à cette mère de deux filles de concilier le travail et la vie familiale, ce qui n’est pas rien. Elle souhaite travailler à l’informatisation de son commerce, ce qui devrait faciliter les prises d’inventaire. Des changements à l’intérieur du commerce sont aussi envisagés.

Dépendant des besoins, elle emploie entre 7 et 9 personnes, dont deux à temps plein.