La Bostonnais : « Ça nous prend un toit sur la tête et c’est ce qui presse le plus »

Pour la mairesse suppléante de La Bostonnais, Renée Ouellette, la priorité doit être consacrée à relocaliser les bureaux municipaux.

On sait qu’un violent incendie a ravagé l’hôtel de ville, la semaine dernière.

Deux alternatives sont actuellement sur la table. Des discussions doivent avoir lieu avec les dirigeants de la Chapelle du vieux corbeau, qui seraient disposés à louer le sous-sol de l’ancienne église de La Bostonnais à la municipalité.

Un des dirigeants, Pierre Ménard, a d’ailleurs confirmé son ouverture à l’Écho La Tuque pour accomoder la municipalité.

La municipalité ne connaît pas encore, à l’heure actuelle, le montant que pourrait coûter une location. Parallèlement, on étudie une possibilité pour louer une roulotte de chantier VIP, avec deux bureaux, une réception, qui serait installée sur le terrain de l’hôtel de ville. On en saura plus long probablement demain à ce sujet.

« C’est le conseil qui va décider […] Ça nous prend un toit sur la tête et c’est ce qui presse le plus », lance Mme Ouellet. Elle agit en l’absence de la mairesse, Rachel Fluet, en congé maladie depuis deux semaines.

Une rencontre aura lieu demain, vendredi, avec le représentant de la compagnie d’assurances de la municipalité.

« Pour l’instant, on travaille de chez nous, sur le coin de la table », image Mme Ouellet.

Une réunion publique aura lieu, fort probablement la semaine prochaine, pour faire le point avec les citoyens bostonnois, dès qu’on aura plus de détails sur la suite des choses. On ne sait pas encore à quel endroit elle aura lieu, mais ce pourrait être à La Tuque.

Une ligne téléphonique sera aussi mise en fonction avec un répondeur. Les opérations municipales régulières comme la collecte des ordures se poursuivent normalement.

Parallèlement, on peine toujours à trouver une direction générale.

Par ailleurs, l’incendie a fait ressortir une fois de plus la nécessité et l’urgence de doter La Bostonnais de la téléphonie cellulaire. Quand l’incendie a éclaté, jeudi dernier, la mairesse suppléante et les deux employés sur place ont dû sortir en toute hâte. Elle n’a pu compter que sur un faible signal cellulaire pour appeler les pompiers.

Rappelons que l’hypothèse d’un problème électrique a été retenue comme cause possible pour l’incendie de l’hôtel de ville.