«Ça les raccroche à la vie, en quelque sorte»

ANIMAUX. Les animaux qui participent au programme de zoothérapie sont très bien choisis et les résidents savent que chaque deux dimanches il y a «de la grande visite» qui s’en vient.

«C’est très bénéfique, estime Sylvie Girard, directrice adjointe des programmes santé physique généraux et spécialisés et responsable de l’installation de La Tuque au CIUSSS-MCQ. Les gens attendent les animaux. Il y a certains résidents qui ne parlent presque pas aux intervenants, mais quand arrivent les animaux, il y a une relation de contact qui se produit».

Parfois, des chats s’amènent également au CIUSSS, pour les résidents qui préfèrent ces animaux. «On a même vu un poney dans une unité», indique-t-elle aussi.

Quand on dit que la venue des animaux provoque des étincelles dans les yeux des résidents, cela évoque le fait que plusieurs ont connu des moments où des animaux étaient présents et ça leur rappelle de bons souvenirs. «Ça les raccroche à la vie, en quelque sorte».

Mme Girard a confirmé à TC Media que l’établissement de La Tuque n’est pas le seul où on retrouve de la zoothérapie.

«Ce n’est peut-être pas de la même manière partout, mais le concept de zoothérapie existe dans toutes les unités de soins de longue durée», poursuivait Mme Girard.

Outre la zoothérapie, d’autres programmes ont été mis en place pour les résidents des soins de longue durée à La Tuque. «Avec le Centre de la petite enfance Premier Pas, chaque mardi, un groupe de cinq enfants vient en hébergement chanter une chanson à nos résidants et jouer à des jeux avec eux, depuis un an. C’est très bénéfique pour les personnes en hébergement», a conclu Sylvie Girard.

De belles façons de briser l’isolement que peuvent parfois vivre les 67 résidents, surtout chez ceux qui n’ont pas souvent la chance d’avoir des visiteurs.

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