«Ça aurait été dommage de mettre l’immeuble à terre»
EXCLUSIF. C’est en 2009 que les Immeubles Guy Marcoux inc. ont acheté l’ancien Hôtel de Ville qui était voué à la démolition. Guy Marcoux et sa conjointe Sylvie Fauteux ont dû investir dans le bâtiment pour lui donner une nouvelle vocation. On retrouve maintenant une salle de réception et le restaurant le Boké appartenant à l’homme d’affaires Patrick Moisan dans l’édifice renommé Place du parc.
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Afin de présenter le plus d’information dans le cadre de ce présent dossier, TC Media a voulu connaître le montant des investissements réalisés par les Immeubles Guy Marcoux inc. sur l’ancien Hôtel de Ville. La gérante Sylvie Fauteux confirme que les réfections n’ont pas dépassé les 500 000$.
«Il faut toutefois comparer des pommes avec des pommes, indique Mme Fauteux. Nos fonctions ne sont pas les mêmes qu’un Hôtel de Ville. Nous avons fait des travaux d’isolation, de plomberie, pour le chauffage électrique, mais c’est certain que si j’avais eu à loger 75 employés, ça aurait coûté plus cher. Par exemple, nous n’avons pas eu à changer le système de ventilation. C’est pour l’isolation que nous avons dû mettre le plus d’argent puisque les murs étaient vides. On devra aussi remettre de l’argent pour l’isolation l’an prochain. La Ville aurait sûrement dû mettre plus d’argent pour répondre à certaines normes. La comparaison est difficile à faire. En plus, les projets publics coûtent plus chers que ceux privés. Les entreprises savent qu’elles peuvent faire plus d’argent quand il y a des subventions.»
La présence d’amiante avait aussi été soulevée comme argument pour le projet. «On avait un plancher fait en fil d’amiante, et quand nous l’avons enlevé, il n’y a eu aucun problème puisque ce n’est pas de l’amiante qui était considéré comme dangereux. L’amiante n’était pas volatile. C’est lorsque l’amiante est volatile qu’il est dangereux pour la santé. Nous n’avons pas joué avec la structure alors elle n’était pas volatile. Il existe autant d’amiante dans l’ancien bureau de poste que dans Place du parc», ajoute Mme Fauteux.
Pour la gérante, c’est une belle fierté d’avoir acheté la bâtisse et qu’elle soit toujours debout. «Ça aurait été dommage de mettre l’immeuble à terre. La population est heureuse de pouvoir profiter d’une grande salle de réception. Quand nous avons fait l’étude pour voir la vocation possible de Place du parc, les gens nous disaient de conserver la salle. Oui il y avait de l’argent à mettre, mais c’était encore un bon bâtiment. Il n’y avait pas un mur de craqué, et je n’ai pas eu à changer les fenêtres encore. Le béton est solide et épais. Nous l’avons vu lorsque nous avons fait une porte de garage pour le restaurant de Patrick Moisan.»
De son côté, le propriétaire du restaurant le Boké, Patrick Moisan, affirme qu’il a investi une somme d’environ 50 000$ sur la structure pour son restaurant. «J’ai fait beaucoup plus d’investissements que ça, notamment pour la salle à manger et l’ameublement, mais seulement 50 000$ sur la structure.»