Budget en hausse à La Bostonnais
. Les élus de la municipalité de La Bostonnais ont adopté, cette semaine, leur budget 2015. L’exercice financier sera marqué par une forte hausse des revenus et des dépenses.
Les élus prévoient augmenter leur budget de 258 305 $, une augmentation caractérisée principalement par une redevance de 213 380 $ provenant du programme de contributions des redevances sur les taxes d’essence du gouvernement du Québec.
C’est avec cet argent que La Bostonnais effectuera des travaux de voirie rendus nécessaires sur son territoire. « Depuis 2007, un million $ ont été investis dans le rang Sud Est», note la mairesse de La Bostonnais, Chantal St-Louis. Cette année, avec l’argent reçu de Québec et un montant de 31 000 $ provenant du seuil d’immobilisation de la municipalité, des améliorations seront apportées au niveau du pavage du rang. En 2016, on s’occupera de ponceaux.
En ce qui concerne les taxes municipales, pour contrecarrer les effets de la hausse de 23 % du rôle d’évaluation dans cette municipalité, on s’est appliqué à baisser le taux de taxe foncière. Ainsi, au lieu de 1,17 $ par 100 $ d’évaluation en 2014, ce taux sera de 1,01 $ cette année. Cela représente une baisse de 14 %. Pour ce qui est du taux de taxes commerciales, il passe de 2,32 $ à 2,16 $ par 100 $ d’évaluation.
« Avec l’augmentation du rôle d’évaluation, certaines résidences vont être plus touchées que d’autres, prévient Mme St-Louis. Mais par exemple, une résidence ayant eu une hausse de 20 000 $ de son évaluation pourrait voir son compte de taxes grimper de 80 $. Ce n’est toutefois pas dans le monde qui sera touché ».
La quote-part à l’agglomération de La Tuque augmentera de 5,68 % représentant une hausse de 10 428 $ comparativement à 2014. « Cette augmentation s’explique par la hausse de la valeur foncière de la municipalité de La Bostonnais ainsi que par des coupures du gouvernement de 835 000 $ dans le nouveau pacte fiscal», poursuivait la mairesse de La Bostonnais.
Mme St-Louis insiste : il n’est pas question d’endetter la municipalité pour quelconque projet. «Si nous avons des projets, dit-elle, nous irons chercher une subvention pour en défrayer les coûts».
Le seul règlement d’emprunt qui figure toujours aux livres de la municipalité est celui qui porte sur les décisions municipales de 2003 et chiffre à 88 000 $. Il prendra fin en novembre 2018.
Celle-ci, qui baigne dans la politique depuis une dizaine d’années, à l’habitude des budgets. Mais elle avoue que, chaque année, son objectif en est de faire en sorte que les hausses des taxes, s’il doit y en avoir, soient les plus minimes possibles.
« Quand on prépare le budget municipal, on oublie tout le luxe et on y va vraiment à la base», résume-t-elle.