Budget à la baisse à la SDC
ÉCONOMIE. La Société de développement commercial (SDC) de La Tuque a adopté son budget 2018 au cours d’une assemblée tenue cette semaine. On y apprend que le budget sera diminué de 15 % par rapport à ce qu’il était en 2017. De 47 500 $, il passe à 40 700 $ pour le prochain exercice financier. Parmi les points marquants au niveau des dépenses de la SDC, on remarque une diminution de l’argent attribué au projet de site web, en raison du fait que les sommes qui avaient à y être consacrées l’ont déjà été. 9000 $ étaient prévus pour ce projet l’an dernier, alors que cette année, la SDC n’y injectera que 1500 $. Des subventions complètent le financement de ce site web qui sera lancé dans quelques mois. Un montant de 10 200 $ a été planifié pour les activités estivales du centre-ville, qu’on parle des Jeudis Centre-Ville, de la vente trottoir ou la Classique de canots. La présidente de la SDC, Marie-Josée Mainville, a rappelé qu’à l’assemblée générale du budget de l’an dernier, quatre méthodes de taxation avaient été présentées, après quoi un comité avait été créé pour trouver une formule pouvant convenir aux membres. Suite à cela, une recommandation avait été formulée, suite aux suggestions des membres, pour abaisser le budget et par conséquent, les taxes SDC des membres. Ainsi, la diminution du budget de 15 % ne met pas en péril la pérennité des projets de la SDC. Mme Mainville a indiqué que son organisme a présenté un budget à la baisse, mais aussi en prévoyant des ententes annuelles de services pour générer des économies pour les membres et de nouvelles façons de faire. «On veut s’en aller vers la promotion des membres, avec des avantages à être dans la SDC». Les prévisions budgétaires ont été appuyées en majorité par les 22 membres présents lors de l’assemblée générale d’adoption du budget. Marie-Josée Mainville quitte C’est à contrecœur que Marie-Josée Mainville quittera prochainement ses fonctions à la présidence, puisqu’elle se dit très attachée à la SDC et ses membres. Elle doit toutefois se rendre régulièrement à l’extérieur en raison de son travail de directrice de la succursale de La Tuque de la Banque Nationale, ce qui lui enlève un peu de temps pour son implication au sein de la SDC. C’est Simon Lefebvre, d’Ordiplus, qui, en tant que premier vice-président, prendra la relève jusqu’à l’élection d’un prochain conseil d’administration. Elle est confiante pour la suite des choses. «La SDC est une belle organisation. Il y a tellement de beaux projets en cours», laisse-t-elle échapper. Un renouveau La présidente sortante de la SDC ne cache pas qu’elle observe un certain renouveau parmi les commerçants du centre-ville de La Tuque. «La SDC est fière de l’offre du centre-ville. Je trouve que notre centre-ville a quand même augmenté dans les dernières années. Oui, il y a des fermetures de commerce, mais on offre beaucoup plus de choses à La Tuque», ajoute Marie-Josée Mainville. Est-ce que des éléments comme la compétition livrée par les sites tels Amazon, Ebay ou Alibaba peut-être de nature à inciter les commerçants à être encore plus proactifs ? «C’est sûr que ça les incite à être proactif et c’est pour cette raison que la SDC a son projet web. Les gens ont besoin d’aller voir les particularités de chaque commerce (sur le web). Mais, on va se dire les vraies affaires, il n’y a rien de mieux que d’être servi par une vraie personne», laisse entendre Mme Mainville. Le sens de l‘accueil des commerçants de La Tuque constitue, selon elle, une réalité qu’on ne retrouve pas ailleurs.