Brasserie New Deal : des cannettes en magasin dès octobre

Second texte sur le Latuquois Daleyne Guay, qui démarrera bientôt la brasserie New Deal.

Daleyne Guay se consacre à son projet de brasserie à temps plein depuis deux ans. Il vient tout juste de terminer une maîtrise en administration des affaires, après quoi son groupe d’investisseurs prépare les locaux de la nouvelle brasserie, située à Boucherville. « Notre objectif est que les canettes se retrouvent sur les tablettes en octobre», se fixe-t-il. L’équipement va arriver à la fin du mois de juin dans le local de 18 000 pieds carrés.

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Une dizaine d’emplois devrait être créée dès la première année. M. Guay a su s’entourer de gens compétents, qui travailleront aux bons endroits. Par exemple, le président de son conseil d’administration sera Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques, ancien éditorialiste et responsable des pages financières de Devoir. Il est aussi un ancien dirigeant Caisse de dépôt et placement du Québec.

Le gars de La Tuque

Daleyne Guay a résidé à La Tuque jusqu’à l’âge de 17 ans, soit au moment où plusieurs jeunes quittent pour les études. Entrepreneur né, il caresse mille-et-un projets depuis l’âge de 16 ans. Dans le sous-sol de la petite maison familiale de la rue Kitchener, s’élevait un studio d’enregistrement qui tenait lieu d’entrepôt d’un système de son et de centaines de 45 tours servant à ce DJ qui faisait danser les jeunes. La discothèque municipale «le Socio», la Disco Rouge ou la radio étudiante de l’école Champagnat ont figuré parmi les endroits témoins de ses premières enjambées, effectuées parfois avec peu de moyens, mais tout un sens de l’initiative. Tout jeune, il a vendu des gâteaux de noces et des t-shirts.

En tout, celui qui trouve aussi le temps d’être moniteur de ski à Mont Sutton a opéré 6 compagnies. Pas toutes dans le même domaine, mais chacune a représenté une passion pour lui d’une manière ou d’une autre. Daleyne Guay a notamment oeuvré en informatique et aussi en fidélisation de la clientèle, avec Fanbox, une entreprise qu’il a cédée en 2013. « En plus de voir une opportunité d’affaires dans un secteur d’activité, il faut que ça te passionne, parce que c’est tellement «tough» de partir des entreprises. Si tu n’es pas passionné, tu vas abandonner au premier échec», conseille-t-il.

Quant à La Tuque, il ne fait pas qu’en garder un excellent souvenir. De temps à autre, sur sa moto, il rend visite à ses vieux potes qui y sont restés.

Levons notre verre à sa nouvelle entreprise !

Les produits New Deal

Une blonde Pale Ale

Une rousse Bitter extra spéciale

Une IPA

Des bières dites éphémères seront offertes chaque saison