Bois d’oeuvre : Rémabec salue les mesures du fédéral

Le groupe Rémabec a commenté l’annonce effectuée par le gouvernement fédéral pour soutenir l’industrie forestière canadienne en raison de l’imposition de droits compensatoires imposés par le gouvernement américain.

Selon le groupe Rémabec, le gouvernement fédéral a démontré qu’il est à l’écoute des travailleurs et de l’industrie forestière par l’annonce effectuée jeudi.

 « L’annonce du gouvernement fédéral est une suite logique et appropriée dans la foulée des mesures annoncées par le gouvernement provincial. Le gouvernement fédéral devait trouver le moyen de mettre en place des mesures concrètes, mais surtout complémentaires. Il est encore tôt pour analyser les impacts directs des mesures qui ont été annoncées, mais à première vue, elles répondent aux objectifs visés », a déclaré Réjean Paré, président et chef des opérations du Groupe Rémabec.

Le Groupe Rémabec avait déjà exprimé la nécessité que les réalités propres à l’industrie québécoise soient prises en compte dans l’élaboration des solutions et dans l’application de celles-ci. Les prochaines semaines permettront d’en mesurer l’efficacité. Elles détermineront quels impacts cela aura sur les opérations et les plans de développements que l’entreprise a dans les trois grandes régions forestières où elle est en opération, la Côte-Nord, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Mauricie.

« Le Groupe Rémabec est une entreprise qui s’est développée par la détermination, l’investissement, l’innovation et un suivi rigoureux de ses opérations. Nous avons une vision de développement et une ferme volonté de réussite. C’est ce qui nous habite et nous guide au quotidien. Ce nouveau différend avec les États-Unis est un nuage important au-dessus de nous. Par contre, avec notre volonté et l’engagement de nos 2 000 employés, nous sommes confiants que nous serons en mesure de faire face à cette adversité. L’aide que nous annonce le gouvernement fédéral vient confirmer qu’il croit en notre avenir. Nous saluons cet engagement, mais nous tenons à rappeler qu’il devra se traduire, dans le futur, par une reconnaissance et une défense des spécificités du régime forestier québécois qui assure que le bois sur pied récolté au Québec est payé à une juste valeur marchande représentative des marchés », a conclu Réjean Paré.