Blocus autochtone en milieu forestier : La Table des élus de la Mauricie appuie La Tuque 

LA TUQUE. Le blocus autochtone qui se déroule actuellement au km 104 de la route forestière 25 (RO-461) à La Tuque préoccupe l’ensemble des maires de la Mauricie, qui rappelle que cette action touche l’ensemble de l’économie forestière de la région et pas seulement celle de La Tuque.

La Table des élus de la Mauricie a donc décidé d’appuyer les démarches de la Ville de La Tuque, afin d’augmenter la pression sur le gouvernement du Québec et la Sûreté du Québec pour que ce blocus soit levé définitivement. 

En appui à leur collègue Luc Martel, maire de La Tuque, les maires de la Mauricie dénoncent eux aussi l’inaction des autorités compétentes dans ce dossier. Ils demandent au gouvernement du Québec et à la Sûreté du Québec d’appliquer les lois et d’agir le plus rapidement possible, avant que cette situation dégénère et provoque des pertes d’emplois dans la région. 

« Le maire de La Tuque a raison de dénoncer cette situation, soutient le président de la Table des élus de la Mauricie, Bernard Thompson. Plusieurs maires de la Mauricie ont des craintes pour les emplois dans leur municipalité ou leur MRC, moi le premier. Nous appuyons La Tuque entièrement dans ses démarches auprès du gouvernement du Québec et de la Sûreté du Québec. Il faut mettre fin à cette situation rapidement avant qu’il y ait trop de conséquences. L’industrie forestière est un secteur important de notre économie qui a beaucoup souffert ces dernières années en raison de la pénurie de main-d’œuvre et des feux de forêt. On ne peut pas tolérer qu’un individu qui ne reconnaît pas les autorités compétentes menacent les emplois dans notre région comme il le fait présentement. Le gouvernement du Québec et la Sûreté du Québec doivent agir. » 

Les membres de la Table des élus de la Mauricie ajoutent ne pas comprendre pourquoi un individu qui a décidé de se faire justice lui-même, continue de nuire aux opérations forestières de la région, alors qu’il n’a pas l’appui de sa communauté et de sa nation, sans que les autorités compétentes n’interviennent pour mettre fin à ce conflit. Ils se demandent, eux aussi, s’il y a deux justices au Québec, car il est interdit au Québec de bloquer des routes.