BioÉnergie La Tuque : un modèle au niveau nternational

Le projet de bioraffinerie à La Tuque suscite un grand intérêt au niveau international.

À l’invitation de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) Bioénergie, une équipe de BioÉnergie La Tuque a présenté le projet de bioraffinerie de La Tuque

à un groupe d’experts internationaux lors de travaux de l’AIE-Bioénergie présentés à Göteborg en Suède, les 18 et 19 mai 2017.

On indiquait que, grâce à l’instigation de la professeure Évelyne Thiffault, «le projet La Tuque est aujourd’hui devenu un sujet d’études d’un important projet de l’AIE-Bioénergie visant à synthétiser les travaux de plusieurs groupes internationaux».

Le projet de La Tuque est devenu un modèle aux frais de ce groupe de renommée internationale. Il souhaite entre autres donner une vue d’ensemble des méthodes pour évaluer la durabilité des chaînes d’approvisionnement de biomasse pour la production de bioénergie et comprendre les positions et les motivations des parties prenantes par rapport à leur perception sur la bioénergie.

Le thème des sessions de travail était « Mesure, la gouvernance et le support des chaînes d’approvisionnement pour la bioénergie durable. »

L’équipe BELT était composée de la professeure Évelyne Thiffault et ses étudiants, Ichrak Lakhdhar et Léonard Nkunzimana de l’université Laval, de Biljana Kulisic, de l’Institut de l’Énergie de Zagreb (Croatie) et de Patrice Mangin, directeur général de BioÉnergie La Tuque.

Des travaux préliminaires sur l’acceptabilité sociale régionale ont été présentés. Léonard Nkunzimana, étudiant au doctorat à l’Université Laval a notamment présenté les premiers résultats fort encourageants sur l’acceptabilité sociale du projet au niveau régional.

 « Nous pouvons aujourd’hui considérer que le projet de bioraffinerie à La Tuque est non seulement parfaitement en phase, avec les considérations de production de carburants renouvelables à base de résidus de coupe forestière mais qu’il est de plus un modèle du genre en ce qui a trait aux pratiques environnementales et à son acceptabilité sociale.

Bien que nous ayons encore beaucoup de travail en perspective, nous devons cette avancée significative à Évelyne Thiffault que je tiens à remercier pour ses travaux de leader dans le domaine. », a conclu Patrice Mangin, satisfait de ces rencontres et discussions fort productives.