Bioénergie La Tuque : réactions très positives

ÉCONOMIE. Les réactions des différents intervenants devra au dossier de bioénergie La Tuque ne se sont pas fait attendre.

Dans un premier temps, la ministre du Tourisme et députée de Laviolette, Julie Boulet, a parlé d’un moteur économique important pour la région, si le projet se concrétise.

« Quand on s’engage en politique, c’est exactement pour ce genre de projet-là», lançait-elle.

Soulignant le fait que bon nombre de personnes Haut-St-Maurice ont travaillé à l’avancement de ce projet, Mme Boulet par a rappelé que ce projet en est un qui fait rêver.

« Autant le ministre (Pierre Arcand) a une préoccupation pour la bioénergie, moi, ce qui m’intéresse aussi, comme beaucoup d’entre vous, c’est le moteur économique qu’on est en train de créer alors qu’on parle d’un investissement de 1G$ et 500 emplois», expose-t-elle.

Pour Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, il peut s’agir d’une issue très favorable pour une région durement touchée par la crise forestière.

«On l’avait dans notre cour, sans regarder. La crise forestière nous a permis de mieux regarder la forêt», a-t-il imagé.

« Comme il a déjà été écrit dans votre journal, ce sera une des plus belles nouvelles après l’usine de papier, ceci dit sans prétention (…) Une étude qui va générer environ 5 M$, c’est beaucoup et le projet est immense. (…) Il y a eu 35 experts sont venus à La Tuque la semaine dernière. Là, on voit que c’est en marche. C’est parti ».

« Ça prend des bâtisseurs et des visionnaires tenaces pour faire bouger les choses. C’est un fait, la forêt fait partie de l’ADN de notre région», indiquait le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon. On sait que l’UQTR sera impliquée dans les études qui seront effectuées. «C’est à l’initiative de l’UQTR, en avril 2010, que le projet de La Tuque appris sa première envolée», a rappelé M. McMahon.

Le directeur général de bioénergie La Tuque, Patrice Mangin, s’est montré, lui aussi, fort optimiste. « Ce qu’il faut, c’est d’avoir vraiment des éléments positifs pour convaincre les investisseurs d’aller à La Tuque. Ils sont déjà presque convaincus».

Il croit fermement que La Tuque dispose des meilleures conditions réunies. « On a de la biomasse, sans compétition. Il ne faut pas prendre de la biomasse qui va servir à d’autres, par exemple pour faire des granules, des panneaux ou du papier. Ce sont des résidus forestiers qui restent pour l’instant en forêt qu’on va pouvoir récupérer, tout en maintenant la qualité des sols», pense le professeur à l’UQTR.

«C’est une très belle étape, un beau pas de franchi, affirme le directeur général de la Société de développement économique et forestier de La Tuque et président de BELT, Patrice Bergeron. On sait que le bioraffinage forestier et une industrie qui est très innovatrice et ça prend les meilleurs pour nous aider à développer ce projet-là».