Avenir des églises: les Latuquois se prononcent

Le conseil municipal de La Tuque a tenu mercredi soir une consultation publique sur l’avenir des églises St-Zéphirin et Marie-Médiatrice. La rencontre avait lieu à la Place du Parc et a réuni une centaine de citoyens.

Ceux-ci ont été appelés à donner leur opinion quant à la possibilité de convertir les églises latuquoises. «Plusieurs idées ont émané de cette rencontre, raconte Hélène Langlais aux communications pour la Ville. Par exemple, sur le plan culturel, on a proposé de faire un musée.»

La Tuque n’ayant plus de salle de quilles, l’idée d’aménager un espace pour ce sport a aussi fait parties des recommandations. «En santé, les gens ont amené l’idée de transformer le presbytère en maison de répit ou encore en un centre pour des soins palliatifs», ajoute Mme Langlais.

La majorité des personnes présentes à cette consultation étant âgées de 60 ans et plus, les grands-parents ont été invités à discuter de cet enjeu avec leurs petits-enfants afin d’obtenir l’opinion de tous les groupes d’âge.

Mentionnons que ceux et celles qui désirent s’exprimer sur le sujet peuvent le faire en tout temps par courriel à l’adresse suivante: infoservice@ville.latuque.qc.ca

«Le procès-verbal de la consultation citoyenne de mercredi sera mis en ligne sur le site de Ville de La Tuque dans quelques semaines», mentionne Hélène Langlais.

Une étude sur l’avenir des églises latuquoises

Rappelons que cette consultation a été menée dans le cadre d’une démarche conjointe de la municipalité avec la Paroisse St-Martin-de-Tours. L’objectif est de trouver une solution durable pour la sauvegarde du patrimoine religieux à La Tuque.

Une étude est en cours afin d’identifier les possibilités de conversion des églises. Cette étude, dont le mandat a été confié à la firme Zins Beauchesne, donnera des arguments au conseil municipal et au conseil de fabrique. Ceux-ci auront ensuite à prendre des décisions importantes concernant l’avenir des églises latuquoises.

Le rapport de la firme Zins Beauchesne sera remis au mois de mai, après quoi une seconde consultation publique aura lieu. «On évaluera à ce moment le taux de satisfaction de la population en lien avec les recommandations du rapport, explique Mme Langlais. Après ça, on prendra l’été pour réfléchir à tout ça.» Cette dernière précise qu’aucune décision ne sera donc prise avant l’automne.