Attention aux maladies des cerfs de Virginie

Afin de préserver la santé du cheptel des cervidés au Québec et de détecter la présence éventuelle de la maladie débilitante chronique des cervidés (MDC), le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) et la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec (FCPQ) invitent les chasseurs à faire analyser les cerfs de Virginie qu’ils abattent.

Bien qu’aucun cas de MDC n’ait été détecté au Québec à ce jour, le Ministère souhaite être en mesure de déceler rapidement une éventuelle introduction de cette maladie chez les cervidés sauvages du territoire québécois. Si la maladie est détectée rapidement, les possibilités de la contrôler seront considérablement augmentées.

Les chasseurs qui abattront cet automne un cerf de Virginie âgé de plus d’un an pourront faire analyser leur gibier en se présentant aux endroits suivants : Boucherie Himbeault Gibier

134, rue Principale, Saint-Stanislas-de-Kostka(Montérégie) et à la Station d’enregistrement Taxidermie et fournitures Mouldec 3331, rue King Est, Sherbrooke(Estrie).

Ce sont les ganglions qui se situent près de la mâchoire de l’animal qui seront récoltés et analysés. Un spécialiste du MDDEFP sera présent à la station d’enregistrement de Sherbrooke et effectuera le prélèvement des ganglions. À Saint-Stanislas-de-Kostka, la tête des carcasses de cerfs sera conservée de manière à ce que les prélèvements puissent être effectués ultérieurement par les spécialistes du MDDEFP. C’est avec l’accord du chasseur que les prélèvements de ganglions seront effectués. Il faut savoir que ceux-ci n’altèrent aucunement la viande de gibier.

Les analyses seront réalisées dans les laboratoires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Les résultats seront accessibles à partir de la fin de novembre sur Internet au www.mrn.gouv.qc.ca/faune/sante-maladies/mdc.jsp ou par téléphone au 1 866 248-6936.

Rappelons que la MDC est une maladie dégénérative du système nerveux central des cervidés. Elle se compare à la maladie de la vache folle chez les bovins. À l’heure actuelle, il n’y a aucune preuve de transmission de la MDC à l’humain. L’introduction de cette maladie au Québec pourrait cependant avoir des effets importants sur la santé des cervidés et les activités de chasse.

En participant à la surveillance de la MDC, les chasseurs contribuent à maintenir le cheptel de cervidés en santé et à assurer la pérennité de cette belle activité qu’est la chasse au Québec