Alcool au volant : les signes révélateurs
Lors d’un contrôle routier, les policiers ne font pas débarquer systématiquement toutes les personnes vérifiées. «Le policier doit avoir des motifs raisonnables de soupçonner pour pouvoir procéder à la détention d’un conducteur ayant les facultés affaiblies: odeur d’alcool, difficulté à remettre les documents à l’agent, difficulté avec son langage et son élocution, etc. Si c’est le cas, les individus sont alors soumis à l’appareil de détection approuvée (ADA), c’est un ordre. S’il y a refus, c’est une infraction criminelle», mentionne M. Fournier.
Beaucoup de travail
Par ailleurs, la Sûreté du Québec, au même titre que la Société de l’assurance automobile du Québec, travaille beaucoup sur la sensibilisation et l’éducation de la population.
«Il y a beaucoup de travail qui se fait en dehors des arrestations et des interceptions. Le travail terrain, c’est très important, et on veut que les gens s’aperçoivent que les probabilités de se faire prendre par les policiers sont réelles. Ça doit devenir un réflexe de décider de ne pas prendre son véhicule après avoir consommé», ajoute M. Fournier.
Il insiste sur le fait que les conducteurs doivent être conscients que les probabilités sont élevées de se faire arrêter dans pareille situation: «Plusieurs pensent qu’en prenant des routes de contournement, ils ne se feront pas prendre. Mais rien n’est plus faux».